Chers habitants de l’arrondissement de Songchon,
Et vous, commandants et soldats des régiments de construction de tous les échelons qui avez enfin proposé à la patrie et au peuple les premiers fruits de leur travail depuis que ces régiments ont été organisés dans le cadre de la « Politique de développement local 20×10 », première politique du genre dans l’histoire d’édification de notre Etat,
Et vous, dirigeants des comités de promotion de tous les échelons, cadres des secteurs connexes et de la province du Phyong-an du Sud qui avez soutenu des efforts vigoureux au long de l’année avec l’importante mission de conduire l’historique œuvre de transformation de la province,
Camarades !
Voilà enfin venu le jour d’achèvement des travaux de construction de la première année, qui ont retenu l’attention du pays entier, depuis qu’on avait levé, en février dernier, les premières pelletées avec un désir ardent à la détonation annonçant le début de l’historique révolution pour le développement de la province. Ces biens de l’arrondissement de Songchon sont apparus au grand jour.
La tenue de la présente cérémonie d’inauguration des premiers fruits, organisée dix mois après à l’endroit historique où a été proclamé le commencement d’une révolution de dix années de notre Parti, est une chose significative, car réaffirmant le dessein et l’avenir de notre entreprise.
A l’idée de pouvoir offrir ces nouvelles usines modernes à la population de cette région, je me sens soulagé quelque peu dans la gêne que j’éprouve toujours envers la population de la province.
Je tiens à profiter de la présente occasion significative pour remercier vivement, au nom du Parti et du gouvernement de notre République, les officiers et soldats des régiments de construction et tous les militaires-bâtisseurs qui ont, avec une ardente loyauté patriotique, écrit fièrement une première page de l’histoire du développement local à la nouvelle époque, changeant l’aspect de Songchon.
En même temps, j’exprime ma profonde reconnaissance aux cadres et travailleurs des unités connexes et aux volontaires qui ont contribué à l’inauguration d’aujourd’hui en faisant preuve d’un dévouement pur et d’un sens aigu des responsabilités.
Camarades !
Au seuil de la nouvelle année, des dizaines d’usines d’industrie locale pourront être inaugurées simultanément dans près de 20 villes et arrondissements du pays comme c’est le cas maintenant dans l’arrondissement de Songchon.
Cette réalité témoigne de l’achèvement de l’objectif de la première année de la politique de développement local de notre Parti qui a cherché activement une ligne révolutionnaire pour changer le cadre de vie de la population de la province et l’a appliquée.
Au cours de cette année, qui marque le début de la révolution de dix années et qui doit en annoncer l’issue, nous avons créé de nouvelles réalités dans différentes régions du pays, persuadant ainsi tout le monde du changement de la province et nous assurant de la force motrice nécessaire pour promouvoir de façon plus scientifique et judicieuse la politique de développement local conformément à des expériences diversifiées et abondantes.
Les régiments de construction de tous les échelons, avant-gardes de la révolution industrielle locale, ont augmenté sensiblement leur capacité d’action et de judicieux systèmes de direction et d’approvisionnement d’Etat ont été instaurés. C’est un autre succès important et un gage de réussite pour un développement de la province mené par étapes, de façon tridimensionnelle et intensive.
Ces nombreuses performances, obtenues en un an, ne sont pas pourtant une raison pour en tirer vanité ou crier victoire.
Le marasme actuel de l’ensemble de l’industrie locale n’est pas dû à l’absence d’une politique ou d’une ligne en matière de développement local ni à celle de l’effort et de l’investissement requis par ce secteur.
Pourquoi alors la politique en matière d’industrie locale n’a pas été appliquée pendant la soixantaine d’années qui nous sépare de la conférence conjointe de Changsong ?
Ici sont réunis les cadres dirigeants du Parti et de l’Etat, notamment les membres de l’organisme de direction central du Parti, les cadres intéressés des autorités centrales et provinciales pour discuter sur le terrain du problème du développement de l’industrie locale. Je crois utile d’analyser ce problème à cette occasion pour éviter la répétition d’un triste précédent.
Une cause importante de ladite impasse réside d’abord dans le fait que l’œuvre de développement de l’industrie locale a été menée sans un objectif, des plans par étapes, des critères précis, ni une méthodologie scientifique.
L’industrie locale est le secteur industriel que notre pays a été le premier à développer.
Comme c’était un terrain inconnu, il aurait fallu établir des repères et jalons précis. Mais il n’en a pas été ainsi, l’exécution de la politique de développement local se faisant de façon très sporadique et spontanée.
Pour aborder par exemple la construction des usines les plus élémentaires et indispensables de l’économie locale, chaque région l’a menée elle-même par les moyens locaux en l’absence d’un objectif et d’un critère précis concernant les délais à observer, la nature et le niveau des usines à construire et le nombre de villes et d’arrondissements où elles le seraient. Il en est résulté des déviations consistant à s’appliquer uniquement à multiplier les usines, et même l’anomalie de voir apparaître des usines inutiles pour la population d’une région où manque des usines dont elle a besoin.
Le système de travail qui faisait se contenter de construire le nombre d’usines requis en évitant autant que possible de construire celles qui demandent beaucoup de travail, ainsi que l’usage qui permettait qu’on se voit apprécier quand on a fourni à la population les articles requis, quelle que soit leur qualité, se reflètent dans l’aspect des usines d’industrie locale du passé et dans l’idée négative qu’a la population de l’industrie locale.
La persistance du déséquilibre extrême entre, d’une part, les villes et les arrondissements qui ont connu quelques réussites dans le domaine de l’industrie locale comme par exemple les arrondissements d’Usi et de Yonthan et, d’autre part, les régions lamentables à cet égard, s’explique par l’absence de critères et de principes précis dans l’application de la politique en matière d’industrie locale.
Cette différence flagrante de dimension, de forme et d’opérations de production des usines d’industrie locale et la grande diversité quant au niveau d’exploitation qui en résulte ont eu pour conséquence de contrevenir au dessein de la politique de redresser l’ensemble de la vie de la population de toutes les régions.
Pour juger avec lucidité, tout a été laissé à la merci de l’attitude des cadres du secteur et des régions intéressés à l’égard de la politique du Parti et des potentialités économiques des villes et des arrondissements. Voilà où en était l’application de la politique en matière d’industrie locale.
Après la conférence conjointe de Changsong, la construction d’usines d’industrie locale s’est poursuivie, ces usines se chiffrant en 1980 à près de 4 000. Mais, sans parler de l’état de leurs bâtiments et de leur niveau technique, il n’y avait que quelques usines qui pouvaient profiter des conditions économiques et géographiques et des potentialités locales et on pouvait compter sur les doigts de la main les espèces et les variétés d’articles demandées réellement par la population.
Dans cet arrondissement de Songchon, par exemple, on trouvait des usines d’industrie locale comme celles qui produisaient des denrées alimentaires, des articles d’usage courant, des vêtements, des matériaux de construction, des médicaments et des instruments aratoires, mais vous devez savoir mieux que moi où en étaient ces usines.
En somme, l’industrie locale, malgré les dizaines d’années mises à la construire, n’est pas en état d’apporter le profit réel dû à la population.
Une autre cause réside dans le fait que la politique en matière d’industrie locale n’a pas été appliquée avec dynamisme dans le cadre d’une œuvre du Parti et de l’Etat.
Le développement de l’industrie locale, étant une entreprise vaste et complexe concernant l’amélioration de la vie de la population de toute la province et le développement économique de plus de 200 villes et arrondissements, réclame nécessairement la responsabilité et le rôle de l’Etat.
Il s’agit en l’occurrence de nombreux problèmes qui requièrent des mesures d’Etat, notamment pour la création des conditions nécessaires pour permettre aux villes et arrondissements de s’assurer des fonds dont ils ont besoin et pour la répartition rationnelle des bases de matières premières, sans parler de l’instauration d’un judicieux système de direction pour le contrôle et la promotion unifiés de l’entreprise, de l’investissement d’Etat et de l’aide de l’industrie relevant des autorités centrales.
Mais pourtant, l’examen de ce qui a été fait montre que le développement de l’industrie locale était en fait une affaire de compétence locale.
Citons en exemple la mécanisation et l’automatisation des procédés de production des usines d’industrie locale définies comme tâche importante par la conférence conjointe : excepté quelques cas entrant en ligne de compte, ces usines ont été équipées des surplus de produits ou des installations usées des usines et entreprises relevant des autorités centrales et l’on a eu le plus souvent recours pour elles à la mobilisation de la main-d’œuvre et des fonds locaux sous le nom de mouvement de masse.
Il va de soi qu’une industrie locale qui s’appuie sur la force rémanente de l’industrie relevant des autorités centrales et sur ses propres capacités économiques et techniques en retard traîne en arrière sans jamais sortir de son sous-développement.
Même les usines d’industrie locale de l’arrondissement de Changsong, pourtant réputé comme berceau de l’industrie locale et censé avoir bénéficié de l’aide de faveur des autorités centrales avaient un équipement vétuste, loin d’être moderne, faute d’un investissement et d’une aide technique réguliers. Inutile dès lors de parler de la situation des autres régions.
On a fait de la publicité par des films documentaires et même créé un chant sur le changement de Changsong pour mettre à l’honneur cet arrondissement et généraliser son exemple, mais on se demande quel profit a tiré la population de la province de l’industrie locale.
Malgré la faillite des industries locales consécutive à la situation économique d’ensemble du pays et l’impossibilité évidente de leur redressement par les moyens locaux, on s’est contenté, dans les organismes économiques au sein du gouvernement, sous le prétexte de la situation et des conditions, de se livrer à la phraséologie dépourvue de tout réalisme en parlant par exemple de construire tel nombre d’usines modèles et de moderniser tel nombre d’usines par an.
Un autre fait a empiré la situation : l’organisme central chargé de diriger l’industrie locale a subi plus de dix fusions et séparations par rapport à d’autres organismes, d’où il est résulté désordre et confusion dans la direction et le contrôle de l’Etat et, par conséquent, la perte d’une importante quantité de bâtiments et d’installations des usines d’industrie locale et une réduction considérable de leur efficacité économique.
Outre l’insuffisance de l’investissement et de la direction unifiée d’Etat indispensables, des ministères, des organismes de niveau central, des organismes des forces armées et des unités à vocation spéciale se sont arrogé les zones et les ressources pouvant favoriser les villes et les arrondissements dans l’accroissement de leurs revenus financiers, rétrécissant leur espace d’activités économiques. D’où il s’est ensuivi la difficulté pour l’industrie locale à se redresser elle-même et la diminution de l’ardeur de la population à l’activité de production.
Nous avons conclu que le redressement de l’industrie locale est exclu sans une mesure révolutionnaire à même de bouleverser cette situation irrationnelle et pernicieuse.
Si l’industrie locale du pays en est arrivée à un état tel que celui d’aujourd’hui, cela est à attribuer pour une grande part à la vision erronée, à l’attitude de travail non-révolutionnaire et à l’incompétence de nos cadres directement responsables du développement de ce secteur.
Dans les années 1960 et 1970 marquées de l’essor de l’économie locale, des articles de consommation appréciés du peuple comme par exemple les objets en verre de Nampho, les cirages Kyongamsan de Sariwon, les articles en fer de Wonsan, etc. étaient en circulation, voire des articles d’industrie légère recherchés allaient sur le marché international. Mais, comme les cadres manquaient de la détermination à accroître durablement la vitalité de ces secteurs productifs, les usines d’industrie locale, qui ont pourtant coûté quantité d’efforts, en sont venues à perdre de plus en plus de leur valeur.
Si les cadres de l’économie parlaient à profusion de modernisation et de restructuration technique des usines d’industrie légère, ils pensaient à l’industrie relevant des autorités centrales, et non à l’industrie locale.
L’esprit étriqué et une vue courte ont amené nos cadres à s’habituer à réserver à la population de la province des articles moins appréciés que ceux de la capitale, à s’intéresser davantage à la quantité qu’à la qualité des produits afin d’échapper à la réprimande sur le retard du plan de production. Du fait, les usines d’industrie locale sont restées à l’abandon au sens propre du mot et le développement de l’industrie locale, à son tour, à la stagnation.
Depuis les années 1990, bien que les usines aient connu un arrêt total, les cadres, tantôt plaignant de la pénurie, tantôt sombrant dans le défaitisme, n’ont rien fait pour préserver les techniciens et les ouvriers qualifiés directement chargés de l’industrie locale.
Reposant par nature sur les ressources économiques et conditions géographiques locales, l’industrie locale peut jouer son rôle à condition que des mesures soient prises pour une exploitation active des potentialités locales.
C’est la raison pour laquelle notre grand Leader a maintes fois souligné la nécessité, pour améliorer la vie de la population, de tirer profit au maximum de la montagne dans les régions montagneuses et de la mer dans les régions côtières.
Cependant, on se contentait d’alimenter la population soit en boissons tirées de fruits sauvages, soit en produits halieutiques et plantes tirés de la mer.
En un mot, à l’époque, les activités productives et économiques de l’industrie locale s’avéraient passives, consistant à profiter simplement des bienfaits de la nature, au lieu de créer des richesses et les cadres manquaient d’esprit révolutionnaire dans leur travail.
Les cadres ici présents sont tenus de rechercher la cause de la fragilité économique de l’industrie locale souffrant d’un sous-développement séculaire, non dans les conditions objectives mais plutôt dans leur vision erronée, leur absence de dévouement, leur esprit borné et leur incompétence.
Ce sont l’attitude correcte à adopter par nos cadres appelés à répondre entièrement de la vie de la population de la province et, à la fois, la position raisonnable qu’ils doivent prendre pour s’améliorer à la lumière des leçons tirées de leur passé.
Les cadres chargés de l’industrie locale de nos jours sont tenus de faire de leur mieux pour ne pas laisser des noms indignes dans l’histoire comme ceux qui se sont révélés incompétents et irresponsables en s’occupant de ce secteur.
Camarades !
Profitant de cette occasion, je tiens à mentionner pourquoi les Thèses sur la question rurale dans le cadre du socialisme adoptées à la 8e session plénière du 4e Comité central du Parti en 1964 n’ont pas été appliquées malgré que 60 ans se soient écoulés.
Pour le stade actuel de notre révolution et de l’édification du socialisme et leur avenir, la question rurale tient une place cruciale décidant de leur issue. Si nous ne la réglons pas correctement, la justesse de la cause que nous tenons à accomplir malgré les plus grandes difficultés possibles, ainsi que la nécessité de sa victoire ne pourront être prouvées et nous n’atteindrons pas à l’objectif souhaité.
Nous sommes en cours de route vers la victoire complète du socialisme et la résolution de la question rurale s’impose comme la tâche la plus fondamentale à accomplir dans la période de passage à une étape plus élevée.
L’édification du socialisme constitue, du point de vue de classe, un processus de transformation de toute la société sur le modèle de la classe ouvrière et, sur le plan des rapports socio-économiques, un processus d’industrialisation de l’agriculture, d’urbanisation des régions rurales et d’uniformisation des formes de propriété.
Cela montre que si la question rurale est réglée définitivement, les tâches de la période de transition seront réalisées et on pourra proclamer la victoire du socialisme.
Etant donné qu’un pays qui n’a pas passé par le stade de développement social normal, comme c’est le cas pour le nôtre, doit traverser une période de transition relativement longue à cause de la question rurale, le rythme de ce passage dépend du temps mis à résoudre cette question.
C’est la raison pour laquelle notre Parti a proposé, après le triomphe de la révolution socialiste, la résolution définitive de la question rurale comme une tâche stratégique importante, présenté les Thèses sur la question rurale dans le cadre du socialisme en synthétisant l’orientation, les principes fondamentaux et les moyens pour sa réalisation et mené, à cet effet, une lutte de longue haleine.
Cependant, d’après une appréciation faite avec lucidité, notre campagne n’a nullement changé depuis.
Certes, la question rurale est, à cause des caractéristiques socio-économiques de la campagne et de son retard séculaire, une tâche de longue haleine et difficile qui ne peut être réalisée complètement que par une lutte et des efforts persévérants.
Mais, le fait qu’aucun changement, ni aucune innovation ne se soient pas produits à la campagne dans quelque domaine que ce soit, depuis 60 ans qu’avaient été publiées ces Thèses, ne peut être qu’un problème grave.
De plus, ces temps derniers, on a vu notre campagne s’appauvrir de plus en plus, la disparité entre la ville et la campagne augmenter et le niveau de vie des cultivateurs baisser.
C’est incontestablement une stagnation et une régression de la lutte pour l’application des Thèses sur la question rurale.
Comme on n’a obtenu aucun progrès dans l’effort destiné à résoudre la question rurale et à développer l’agriculture, on relève que certaines gens s’inquiètent pour l’avenir de notre campagne et manquent de confiance dans la victoire du socialisme.
On doit réfléchir profondément pourquoi les Thèses, ce programme dont on ne trouve pas la pareille nulle part dans le monde, n’ont pas donné les résultats escomptés.
D’après mon avis, si notre campagne ne reprend pas, c’est que cela est dû à une cause identique à celle de l’affaiblissement de l’industrie locale.
Dès leur publication, les Thèses ont joué un grand rôle pour entraîner énergiquement des changements remarquables dans notre campagne jadis dominée par un sous-développement et une misère séculaires, portant ainsi l’agriculture du pays à une étape élevée de son développement.
Cependant, depuis que nous avons été confrontés à des difficultés économiques sévères et que l’investissement dans le secteur agricole a diminué jusqu’à 3 % du budget d’Etat, le niveau d’irrigation, de mécanisation, d’emploi des procédés chimiques et d’électrification dans l’économie rurale a commencé à baisser et notre campagne s’est affaiblie considérablement sur les plans matériel et technique.
Le système d’irrigation que l’Etat a installé pour l’essentiel à l’échelle nationale à grand renfort de ciment et d’acier laminé est devenu vétuste, faute de réparations régulières ; la réduction rapide de la production de machines agricoles a entraîné une pénurie chronique de ces machines ; dans les années 2000, la quantité de fourniture d’engrais chimiques a régressé de plus de deux tiers par rapport aux années 1980 ; nombre d’installations d’électricité dans les campagnes ont été détruites ou perdues.
Aussi les assises matérielles du secteur agricole ont-elles été fragilisées depuis le milieu des années 1990 ; mais, on a continué à tirer des fermes les fonds et les matériaux manquant aux projets de construction, au lieu de prendre des mesures fondamentales pour renverser cette situation, ce qui a entraîné le marasme de la campagne et, finalement, l’emploi de l’expression: aide de l’agriculture à l’industrie et non aide de l’industrie à l’agriculture.
Les conséquences de l’absence de mesures d’Etat judicieuses se sont révélées à l’évidence dans l’aspect de la campagne aussi.
Dans les années 1970 et 1980, on a organisé une brigade de construction rurale dans chaque ville et chaque arrondissement, ainsi que la Direction générale de la construction de logements ruraux relevant des autorités centrales pour mener pour de bon cette construction comme une tâche nationale; mais, plus tard, cette entreprise, assumée par les villes et les arrondissements, voire par les fermes mêmes, ne s’est effectuée que de façon languissante. De plus, comme des plans précis manquaient et que la fourniture de ciment par logement a été limitée à 4-5 t, on a dû utiliser très souvent les matériaux locaux, dont brique de terre et natte de branches, dans la construction de logements.
Par ailleurs, on a chargé les fermes concernées du travail destiné à aménager convenablement des hôpitaux et cliniques dans les communes rurales et à les équiper d’appareils médicaux et de meubles, au lieu de le mener de façon unifiée dans le cadre d’une affaire d’Etat, au point qu’on ne peut en trouver de dignes de leur nom. Comme les régions rurales sont dépourvues d’établissements de services d’utilité courante conformes à leur nom, y compris salons de coiffure et salles de bains, et de points de vulgarisation scientifique et technique, les cultivateurs sont en marge des connaissances et de la civilisation moderne et sont allés jusqu’à penser que la vie culturelle est l’apanage des urbains.
Le retard durable des régions rurales a entraîné une baisse indescriptible du niveau de vie des cultivateurs à tel point qu’il leur est devenu difficile d’acheter même une lampe électrique, un changement dans leur mentalité, la mutation des ruraux dépaysés, des cas fréquents de réduction du nombre de techniciens et de spécialistes agricoles et, en somme, l’affaiblissement d’ensemble des positions rurales. Mais pourtant, les organismes d’Etat, les organisations du Parti et les cadres des régions rurales, persistant dans leur attitude à courte vue, se sont préoccupés uniquement de la production agricole.
Chaque année, nous avons insisté sur l’importance du renforcement des régions rurales et rédigé nombre de documents en la matière, mais l’organisme central de direction de l’agriculture ne s’est pas acquitté dûment de sa fonction et de son rôle de tenir en main et de diriger la recherche à long terme sur le développement agricole d’ensemble du pays, ainsi que le développement technique. Cela a prouvé que l’on ne pourra atteindre un objectif ambitieux par des paroles superficielles, coupées de la réalité.
Le programme de révolution rurale de la nouvelle époque précise nettement la voie pour régler définitivement la question rurale et obtenir au plus tôt la victoire complète du socialisme.
Depuis la 4e session plénière du 8e Comité central du Parti en décembre 2021 qui a proclamé ce programme, on a mené, dans le cadre d’une affaire d’Etat, une lutte énergique destinée à porter l’agriculture du pays sur la voie de croissance stable et à réaliser un développement notable dans la campagne socialiste, obtenant ainsi en peu de temps des réalisations significatives.
Le plus précieux fruit est que nos travailleurs agricoles en sont parvenus à éprouver les changements de la campagne et la vitalité de la politique du Parti en matière de modification de la structure de production céréalière en acquérant la certitude qu’ils pourront transformer leur patelin par leurs propres forces.
Cette évolution de la conscience apparue rien qu’en une ou deux années est une révolution et un succès d’élévation d’une étape de l’effort d’application du programme de révolution rurale, ce qui constitue le facteur le plus décisif permettant de prévoir des mutations et un progrès plus rapides.
Néanmoins, d’après une analyse stricte de la lutte menée jusqu’à ce jour, il y a de nombreux problèmes à corriger sans délai.
Si l’on veut transformer les travailleurs agricoles en responsables, en maîtres de la révolution rurale et accroître la production agricole, il importe de les pousser à faire preuve d’un grand zèle dans les travaux agricoles.
Pourtant, contrairement à la politique du Parti, des phénomènes portant atteinte aux intérêts des cultivateurs continuent à apparaître, réduisant leur ardeur pour la production agricole.
Se révèlent des phénomènes de réduction apparente des revenus des cultivateurs au nom des constructions et de l’accomplissement des tâches pour l’application de la politique, ce qui provoque des opinions sérieuses parmi bon nombre de travailleurs agricoles. Dans ces circonstances, comment peut-on transmettre les idées du Parti et leur dire de manifester l’amour de la patrie ?
Au lieu de parler en l’air de la transformation de la conscience idéologique des travailleurs agricoles, les cadres dirigeants du secteur agricole et les organisations rurales du Parti doivent apprécier exactement la journée de travail et rétribuer correctement les travaux des cultivateurs pour que ceux-ci soient fermement convaincus que s’ils réussissent dans l’agriculture, le pays prospérera et ils pourront jouir d’une vie riche, tandis que les organismes judiciaires et les parquets prendront des mesures décisives pour mettre fin à tous les actes illégaux portant atteinte aux intérêts des cultivateurs.
Pour renforcer les assises matérielles et techniques de l’économie rurale et enregistrer des réalisations substantielles dans le développement de l’agriculture, notre Parti et notre gouvernement ont travaillé, en dépit des conditions et des circonstances difficiles, à remettre en ordre le système d’irrigation et à le renforcer, et impulsé prioritairement, en lui accordant une grande importance, la fourniture de machines agricoles performantes modernes et d’intrants agricoles, y compris l’engrais chimique, à la campagne.
Dans le cadre de cette entreprise, on a fourni un grand nombre de machines agricoles à la campagne depuis la proclamation du programme de révolution rurale, mais le taux de leur utilisation n’a pas été élevé.
L’an dernier, bon nombre de machines agricoles sorties des entreprises d’industrie civile et fournies à la campagne ne sont pas utilisées comme il faut à cause de leur pauvre performance et des avaries fréquentes. Si l’on ne réussit pas à résoudre correctement tel problème, on ne pourra accorder une assistance substantielle à la campagne même si l’Etat y met des investissements importants, mais cela ressemblera à tenter de remplir absurdement d’eau un pot troué.
Les unités de fabrication de machines agricoles et les établissements de recherche concernés devront s’employer constamment à améliorer la qualité de leurs produits, développer et fabriquer des machines agricoles performantes et appropriées à la situation de la campagne de notre pays, et procéder à un examen rigoureux de leur qualité en vue de fournir à la campagne les machines agricoles appelées à donner un coup de main réel aux cultivateurs et à contribuer à la production agricole.
La modification du profil et des environnements de la campagne est une tâche importante définie par le programme de révolution rurale, et la construction de logements ruraux pour son application est en plein cours avec dynamisme à l’échelle nationale.
De nouveaux villages fiers d’une civilisation socialiste rurale continuent à surgir tout en offrant un cadre de vie culturel aux travailleurs agricoles et présentent un nouvel aspect de la campagne en plein changement. La population rurale et les autres citoyens du pays saluent ces modifications et soutiennent ardemment la politique de notre Parti en matière de construction rurale.
Cependant, on remarque certains cas de travaux bâclés dans la construction de logements ruraux, entreprise politique importante, qui donnent aux gens une idée erronée de la politique du Parti, mettent des entraves à la réalisation du programme de révolution rurale.
Certains parmi les nouveaux logements présentent, malgré leur bel aspect, des travaux de finition, d’alimentation en électricité et de chauffage bâclés ; par conséquent, les habitants qui ont pendu la crémaillère, se voyaient obliger à les refaire. Il y a aussi des maisons où la pluie tombe des toits, faute de respect des procédés de construction, dit-on.
Si ces phénomènes continuent d’apparaître à l’avenir, la décision importante du Parti et de l’Etat de fournir chaque année 10 000 t de ciment aux villes et arrondissements perdra tout l’effet. Et ces phénomènes amèneront les gens à douter de la ligne et de la politique du Parti au lieu d’y croire, ce qui est un problème politique grave.
Les cadres responsables de ville et d’arrondissement et tous les autres cadres concernés par la construction de logements ruraux doivent réviser clairement leurs travaux et prendre des mesures révolutionnaires pour éliminer à jamais les défauts de ce genre.
A moins de remédier à ces déviations, même si insignifiantes, apparues à la première étape de la mise en application du programme de révolution rurale, celui-ci restera de nouveau comme simple écrit de l’histoire.
Nous devons marcher impeccablement pas à pas avec un haut sens des responsabilités dans la lutte pour l’accomplissement de la grande cause de développement général et nous acquitter jusqu’au bout de cette mission sacrée confiée par l’époque et la révolution.
La politique de développement local et le programme de révolution rurale sont organiquement liés dans la réalisation de l’idée du développement général de notre Parti.
Pour résoudre les problèmes posés par la mise en évidence durable de la vitalité légitime de la politique de développement local de la nouvelle époque, y compris l’approvisionnement des usines d’industrie locale en matières premières et le rehaussement du pouvoir d’achat des ruraux, il est indispensable d’appliquer cette politique parallèlement au programme de révolution rurale, la transformation révolutionnaire de la campagne étant la condition pour transformer la province.
Nous ne poursuivrons pas la pratique erronée des paroles vides de sens.
Le temps où nous promouvons nos affaires diffère essentiellement du temps passé où l’on pouvait fanfaronner impunément dans l’application des tâches définies par la conférence conjointe de Changsong et les Thèses rurales.
La politique de développement local et le programme de révolution rurale de la nouvelle époque définissent clairement, outre le dessein de développement rural de notre Parti correspondant au développement général du socialisme, les moyens d’application révolutionnaires et scientifiques fondés sur une analyse intégrale des leçons du passé et excluent tout ce qui peut être équivoque, irréalisable et futile.
Le Comité central du Parti, tenant directement en main l’application de la politique de développement local et du programme de révolution rurale, l’organise et la dirige alors que l’Etat est chargé de créer prioritairement toutes les conditions nécessaires à cette application qui est promue avec force comme affaire du Parti et de l’Etat.
En même temps, les mesures économiques et pratiques concernées sont prises à l’échelle nationale pour accroître la capacité des villes et arrondissements de s’assurer les fonds.
Si on exécute parfaitement toutes les tâches politiques assumées en croyant à la politique du Parti et en faisant preuve de la confiance en soi, on peut obtenir des résultats certains et satisfaisants.
L’essentiel consiste à donner inconditionnellement le jour à des réalités évidentes chaque année.
Réaliser l’idéal par une pratique irréprochable, sans se laisser gêner par les conditions imposées, est la mission sacrée et le digne style d’action de nos révolutionnaires qui ont pris en charge à leur gré la lourde et grandiose entreprise révolutionnaire qu’est le développement général du socialisme.
Camarades !
Les glorieuses années de changements de 20 villes et arrondissements seront perpétuées immanquablement et inconditionnellement avec les années qui se succèdent.
Nous devons faire plus grand cas des leçons et des perspectives avant les succès connus pour ainsi faire de grands pas corrects dans notre marche.
A cette occasion, j’aimerais aborder quelques problèmes pour obtenir de bons et justes résultats comme le prévoyaient les travaux de la nouvelle année pour la mise en application de la politique de développement local.
Il faut pousser de façon révolutionnaire les travaux de construction pour réaliser la politique de développement local.
Comme on a déjà dit, notre Parti a décidé de livrer en supplément la construction des trois projets indispensables, dont l’installation sanitaire, le centre de culture multifonctionnel et l’établissement d’administration des vivres, outre l’édification des usines d’industrie locale, en vue d’élever considérablement l’efficacité du développement local et assurer au peuple du pays entier une vie matérielle et culturelle s’améliorant durablement.
Maintenant, les villes et les arrondissements du pays entier travaillent à construire de nouvelles installations d’éducation ou à en reconstruire de vieilles. Si l’on parvient à effectuer ces trois projets, toutes les régions bénéficieront d’un contexte de développement durable basé sur une civilisation et une technologie modernes, en plus de l’infrastructure de l’industrie légère. On pourra alors donner une vie autant améliorée à la population. Mieux encore, un progrès remarquable marquera l’effort de progression du programme de développement général de l’Etat ayant pour force motrice essentielle la progression de la science, de l’enseignement et de la santé publique.
Le sous-développement de la province et le retard de la campagne ne seront pas éliminés automatiquement parce que les gens de province mènent une vie aisée dans des logements culturels modernes.
Or, il faut apporter des changements dans leur mentalité et leur donner des connaissances afin de modifier leur sphère idéologique.
Le développement provincial et l’urbanisation des régions rurales ne signifient pas seulement le plan d’architecture esthétique.
Le but principal de la modernisation et de la civilisation de la campagne que nous visons réside enfin dans la transformation des paysans en éléments d’avant-garde, soit sur le modèle de la classe ouvrière, sur le même niveau de la ville, et dans l’accomplissement rapide des succès de la révolution technique.
Cela se conforme à l’orientation de notre Parti visant à renforcer les villes et les arrondissements et s’accorde à notre idéal d’édifier un Etat qui se développe sur une solide base politique et idéologique, grâce aux sciences et techniques, et prospère au moyen d’une civilisation avancée.
Les travaux actuellement en cours peuvent être qualifiés d’être au-dessus de nos capacités. Mais, nous devons nous engager sans la moindre hésitation à une nouvelle lutte pour obtenir sans faute des résultats impeccables dans la construction qu’on peut considérer comme une brèche de la mise en application de la politique de développement provincial.
Le plus important dans les travaux de construction de l’année suivante est d’assurer la meilleure qualité des constructions.
Notre édification locale n’est nullement destinée à un effet de propagande. Une fois les projets de construction achevés, le pays doit connaître des changements réels et les habitants doivent en bénéficier.
Cette année, à certains endroits de construction, en proie à un esprit d’émulation et à l’impatience, on a fait des déviations ayant négligé les indices de qualité, ce qui a retardé et perturbé l’ensemble du processus. Aussi avons-nous donné, en y remédiant, une nouvelle définition de la qualité et de la vitesse.
Dans la construction, la qualité précède la vitesse, la qualité s’avère vitale.
Notre idéal, notre esprit de dévouement et nos efforts énergiques se manifesteront par une qualité irréprochable.
La qualité doit être privilégiée pour réaliser l’intention de la construction provinciale et pour accomplir comme prévu, à temps, la tâche de l’année donnée.
Les régiments de construction de tous les échelons et les unités d’activité concernées engagés dans la construction sont appelés à déployer un mouvement de masse consistant à faire à un ouvrier qualifié de former dans une année plusieurs ouvriers qualifiés, et à considérer comme le maillon clé de l’élévation de la qualité la modernisation, la normalisation et la standardisation des équipements de construction, aussi bien que l’amélioration radicale de la surveillance sur le bâtiment.
Dans toutes les opérations de la construction, il faut faire grand cas de la spécialité, de la scientificité et du profit réel.
Cette année, la leçon et les expériences acquises au cours de la construction des usines d’industrie locale ont montré que la pensée et le jugement subjectifs et non réalistes ont constitué les principaux facteurs entravant notre marche.
Dès l’étape de préparation de la construction, les architectes, les spécialistes du secteur concerné et les cadres de l’unité d’administration doivent, au moyen de la discussion et de la collaboration, éliminer les éléments irrationnels et trouver des moyens scientifiques, effectifs et optimaux.
Il revient surtout au secteur du plan de faire preuve de profondes réflexions et du haut sens de responsabilité dans l’effort pour achever avec efficacité et exactitude toutes sortes de dessins relatifs à l’édification locale de l’année suivante pour qu’ils s’adaptent entièrement à l’usage des bâtiments et des équipements et à leurs caractéristiques fonctionnelles, et aux normes de la loi.
Et il faut décider le programme des travaux de construction et le processus de montage d’équipements plus rationnels et fidèles à la méthode de construction sur la discussion collective et non sur l’opinion d’une telle ou telle personne.
On entreprendra une lutte énergique pour la production domestique des équipements, des matériaux et des matériaux de construction.
Le développement local doit reposer entièrement sur l’esprit de confiance en soi et sur l’esprit d’indépendance. Ce principe doit dominer en tout premier lieu l’édification provinciale.
Pour qu’on puisse impulser toujours l’édification locale, indépendamment des circonstances objectives et comme on l’entend, et qu’on fasse fonctionner en plein régime les usines d’industrie locale, on doit produire soi-même par tous les moyens des équipements, des matériaux et des matériaux de construction de haute qualité.
L’année suivante, nous nous proposons la construction d’un combinat en tenant compte du nombre d’installations dont les usines d’industrie locale auront besoin annuellement.
Ainsi, on pourra assurer la vitesse et la qualité dans la production des installations et accroître la part de la production domestique de celles-ci.
De cette manière, on créera par ses propres forces une industrie de parfumerie et une industrie de colorant modernes et on fera un effort énergique pour mettre sur pied d’autres nouvelles industries pleines de vie et modernes dans les secteurs concernés. Nous créerons ainsi par nos propres forces de sûres et solides assises du développement de l’industrie locale.
De leur côté, les unités de production de matériaux de construction doivent déployer une lutte vigoureuse pour améliorer la qualité de ceux-ci, y compris ceux de finition, et enrichir leur gamme, pour garantir sans faille le succès de l’édification provinciale.
Il faut observer le principe de la priorité de la construction des régions en retard.
Pour la transformation matérielle et culturelle de la province, notre Parti a l’intention de relever en toute priorité les villes et les arrondissements, situés dans les régions de montagne les plus reculées qui soient et où la population mène une vie des plus difficiles.
Il va sans dire que si l’on désigne comme lieu de construction les zones avoisinant une ville ou un arrondissement où se trouvent déployés les effectifs de construction, ou les endroits aux conditions favorables, on pourra achever la construction sans difficulté, mais cette façon de travailler ne s’accorde pas à la politique de notre Parti.
Comme on le voit dans la famille, on donne de meilleurs aliments aux enfants les plus faibles, de même, il faut accorder en toute priorité l’assistance et les bénéfices aux habitants de la région menant une vie non aisée et difficile.
Si les conditions de matières premières et celles de gestion laissent à désirer, il faut y construire des usines d’industrie locale modernes et des établissements culturelles et sanitaires dans les localités les plus pauvres et sous-développées du pays, quitte à accroître l’assistance de l’Etat.
Il y a lieu d’intensifier l’effort pour normaliser le fonctionnement des nouvelles usines d’industrie locale.
Comme nous l’avons souligné déjà maintes fois, la normalisation de la gestion des usines d’industrie locale relève d’une affaire d’importance cruciale décidant de l’issue de la réalisation de la politique de développement local.
La grande œuvre révolutionnaire à laquelle se sont employés entièrement notre Parti et notre peuple, pourra faire réellement preuve, dès le début de l’année suivante, de sa vitalité grâce au fonctionnement des usines d’industrie locale.
Actuellement, à l’échelle nationale sont prises des mesures de fourniture des matières premières indispensables pour les nouvelles usines d’industrie locale, d’une part, et de l’autre, des professeurs et des chercheurs du niveau central et des ouvriers hautement qualifiés des usines et entreprises de la capitale sont allés à des villes et arrondissements pour s’occuper ensemble dès le début de la gestion de ces usines.
Les villes et arrondissements veilleront à ce que les nouvelles usines d’industrie locale résolvent de façon satisfaisante tous les problèmes techniques soulevés dans la production d’essai par la discussion et la consultation avec des experts et vérifient au sérieux la qualité de leurs échantillons et donnent feu vert à leur expédition, une fois assurés tous leurs indices.
De leur côté, les comités de promotion non permanents et les secteurs concernés devront faire un bilan austère de l’effort de création des bases de matières premières par villes et arrondissements, les aider activement et effectuer un plan réaliste pour assurer la fourniture de matières premières à des villes et arrondissements dépourvus de la possibilité de créer des bases de matières premières en vue d’exécuter cette création avant la construction des usines d’industrie locale.
L’issue de la normalisation de la production à de nouvelles usines d’industrie locale et de la satisfaction des besoins des habitants du lieu dépend entièrement du niveau des cadres responsables des villes et des arrondissements.
Les secrétaires en chef des comités du Parti de ville et d’arrondissement doivent, hautement conscients que les usines existant comme symbole ne servent nullement pour notre Parti et notre peuple, s’attacher à accomplir avec de vif sens des responsabilités les tâches posées par la politique dans la gestion afin que les usines d’industrie locale puissent jouer, dès le premier fonctionnement, un rôle de solide bastion et de fond précieux pour l’amélioration du bien-être de la population locale.
Surtout, conscients que l’absence de compétences, ressource essentielle et stratégique du développement de l’industrie locale, les obligera à se présenter devant le peuple les mains vides, ils devront allumer un grand feu pour former des techniciens de noyau et accroître les rangs des ouvriers qualifiés.
Rien qu’à parler de l’arrondissement de Songchon, il a une grande réputation comme lieu d’un tabac de renom, ainsi que lieu de la soie et de la châtaigne médicamenteuse. Aussi aura-t-on mis en valeur son propre visage et ses potentialités : si l’on arrive à une exploitation et à une utilisation efficaces des rives de la Piryu et de ressources de tourisme culturel, notamment la source thermale de Songchon, en se basant sur ses points favorables au transport, on se doterait de plus grandes possibilités des fonds nécessaires à la gestion des usines d’industrie locale.
Les autres villes et arrondissements aussi doivent mettre en valeur au maximum leurs propres ressources et potentialités économiques et les utiliser avec efficacité pour élargir sans cesse l’espace du développement économique de leur localité.
Les secteurs concernés devront adopter à leur tour des mesures de garantie pratiques, dont l’alimentation en électricité, pour ainsi réunir toutes les conditions nécessaires au fonctionnement en plein régime des usines d’industrie locale.
Camarades !
Faire en sorte qu’à la nouvelle époque, la capitale envie la province, le développement local représente le progrès et le développement de notre Etat et l’aspect idéal de la province devienne une vraie image du socialisme à la coréenne, tel est le dessein de notre Parti.
Notre Parti amplifiera et approfondira plus encore la politique de développement local et le programme de la révolution rurale, politique et programme historiques et dignes d’une nouvelle époque, en sorte que le peuple en bénéficie même 100 ans après, et redoublera d’efforts pour apporter ne fût-ce qu’un changement merveilleux à la province.
Tout honneur et toute fierté de notre Parti proviennent du mieux-être éternel du peuple.
Les mots d’ordre « Au service du peuple ! » et « Tout pour l’amélioration du bien-être du peuple ! » s’éterniseront comme la nature du Parti du travail de Corée, comme sa mission invariable.
Commandants de l’Armée populaire et officiers et soldats des régiments de construction à tous les échelons !
L’année prochaine aussi, les traces de pas exaltantes de notre armée seront restées empreintes dans les 20 villes et arrondissements de diverses régions du pays, j’en suis sûr.
Notre Parti vous considère non pas seulement comme effectifs de construction mais bien comme membres de l’avant-garde de la réalisation d’une œuvre historique, la première du genre depuis la fondation de l’Etat, et souhaite qu’à travers la construction, vous vous transformiez tous en fermes défenseurs et porte-parole de la politique du Parti, ainsi qu’en artisans de transformations et gardes de bonheur qui accomplissent toujours et impeccablement toutes les tâches.
J’espère que vous lutterez avec plus de fermeté au nom de l’honneur de l’époque et de notre armée pour obtenir successivement de nouveaux résultats dans la construction locale et répondrez ainsi sans faute à la confiance précieuse de la patrie et du peuple.
Les exploits de nos héroïques officiers et soldats brilleront à jamais, imbus dans tout le territoire du pays pour le mieux-être du peuple.
Cadres dirigeants du Parti et du gouvernement et cadres des organismes locaux du Parti, de l’administration et de l’économie !
Les changements de la province constituent une œuvre des plus sacrées et justes, et se consacrer à cette grande œuvre révolutionnaire, c’est une fierté et un honneur sans bornes.
L’histoire les presse et le peuple les attend.
Dépensons-nous toujours pour hâter le jour où notre postérité et notre peuple bien-aimés jouissent d’une vie riche et hautement civilisée dans leur pays natal métamorphosé et dans leur région prospère.
Je souhaite une vie paisible et heureuse aux habitants de l’arrondissement de Songchon.
Et vous, commandants et soldats des régiments de construction de tous les échelons qui avez enfin proposé à la patrie et au peuple les premiers fruits de leur travail depuis que ces régiments ont été organisés dans le cadre de la « Politique de développement local 20×10 », première politique du genre dans l’histoire d’édification de notre Etat,
Et vous, dirigeants des comités de promotion de tous les échelons, cadres des secteurs connexes et de la province du Phyong-an du Sud qui avez soutenu des efforts vigoureux au long de l’année avec l’importante mission de conduire l’historique œuvre de transformation de la province,
Camarades !
Voilà enfin venu le jour d’achèvement des travaux de construction de la première année, qui ont retenu l’attention du pays entier, depuis qu’on avait levé, en février dernier, les premières pelletées avec un désir ardent à la détonation annonçant le début de l’historique révolution pour le développement de la province. Ces biens de l’arrondissement de Songchon sont apparus au grand jour.
La tenue de la présente cérémonie d’inauguration des premiers fruits, organisée dix mois après à l’endroit historique où a été proclamé le commencement d’une révolution de dix années de notre Parti, est une chose significative, car réaffirmant le dessein et l’avenir de notre entreprise.
A l’idée de pouvoir offrir ces nouvelles usines modernes à la population de cette région, je me sens soulagé quelque peu dans la gêne que j’éprouve toujours envers la population de la province.
Je tiens à profiter de la présente occasion significative pour remercier vivement, au nom du Parti et du gouvernement de notre République, les officiers et soldats des régiments de construction et tous les militaires-bâtisseurs qui ont, avec une ardente loyauté patriotique, écrit fièrement une première page de l’histoire du développement local à la nouvelle époque, changeant l’aspect de Songchon.
En même temps, j’exprime ma profonde reconnaissance aux cadres et travailleurs des unités connexes et aux volontaires qui ont contribué à l’inauguration d’aujourd’hui en faisant preuve d’un dévouement pur et d’un sens aigu des responsabilités.
Camarades !
Au seuil de la nouvelle année, des dizaines d’usines d’industrie locale pourront être inaugurées simultanément dans près de 20 villes et arrondissements du pays comme c’est le cas maintenant dans l’arrondissement de Songchon.
Cette réalité témoigne de l’achèvement de l’objectif de la première année de la politique de développement local de notre Parti qui a cherché activement une ligne révolutionnaire pour changer le cadre de vie de la population de la province et l’a appliquée.
Au cours de cette année, qui marque le début de la révolution de dix années et qui doit en annoncer l’issue, nous avons créé de nouvelles réalités dans différentes régions du pays, persuadant ainsi tout le monde du changement de la province et nous assurant de la force motrice nécessaire pour promouvoir de façon plus scientifique et judicieuse la politique de développement local conformément à des expériences diversifiées et abondantes.
Les régiments de construction de tous les échelons, avant-gardes de la révolution industrielle locale, ont augmenté sensiblement leur capacité d’action et de judicieux systèmes de direction et d’approvisionnement d’Etat ont été instaurés. C’est un autre succès important et un gage de réussite pour un développement de la province mené par étapes, de façon tridimensionnelle et intensive.
Ces nombreuses performances, obtenues en un an, ne sont pas pourtant une raison pour en tirer vanité ou crier victoire.
Le marasme actuel de l’ensemble de l’industrie locale n’est pas dû à l’absence d’une politique ou d’une ligne en matière de développement local ni à celle de l’effort et de l’investissement requis par ce secteur.
Pourquoi alors la politique en matière d’industrie locale n’a pas été appliquée pendant la soixantaine d’années qui nous sépare de la conférence conjointe de Changsong ?
Ici sont réunis les cadres dirigeants du Parti et de l’Etat, notamment les membres de l’organisme de direction central du Parti, les cadres intéressés des autorités centrales et provinciales pour discuter sur le terrain du problème du développement de l’industrie locale. Je crois utile d’analyser ce problème à cette occasion pour éviter la répétition d’un triste précédent.
Une cause importante de ladite impasse réside d’abord dans le fait que l’œuvre de développement de l’industrie locale a été menée sans un objectif, des plans par étapes, des critères précis, ni une méthodologie scientifique.
L’industrie locale est le secteur industriel que notre pays a été le premier à développer.
Comme c’était un terrain inconnu, il aurait fallu établir des repères et jalons précis. Mais il n’en a pas été ainsi, l’exécution de la politique de développement local se faisant de façon très sporadique et spontanée.
Pour aborder par exemple la construction des usines les plus élémentaires et indispensables de l’économie locale, chaque région l’a menée elle-même par les moyens locaux en l’absence d’un objectif et d’un critère précis concernant les délais à observer, la nature et le niveau des usines à construire et le nombre de villes et d’arrondissements où elles le seraient. Il en est résulté des déviations consistant à s’appliquer uniquement à multiplier les usines, et même l’anomalie de voir apparaître des usines inutiles pour la population d’une région où manque des usines dont elle a besoin.
Le système de travail qui faisait se contenter de construire le nombre d’usines requis en évitant autant que possible de construire celles qui demandent beaucoup de travail, ainsi que l’usage qui permettait qu’on se voit apprécier quand on a fourni à la population les articles requis, quelle que soit leur qualité, se reflètent dans l’aspect des usines d’industrie locale du passé et dans l’idée négative qu’a la population de l’industrie locale.
La persistance du déséquilibre extrême entre, d’une part, les villes et les arrondissements qui ont connu quelques réussites dans le domaine de l’industrie locale comme par exemple les arrondissements d’Usi et de Yonthan et, d’autre part, les régions lamentables à cet égard, s’explique par l’absence de critères et de principes précis dans l’application de la politique en matière d’industrie locale.
Cette différence flagrante de dimension, de forme et d’opérations de production des usines d’industrie locale et la grande diversité quant au niveau d’exploitation qui en résulte ont eu pour conséquence de contrevenir au dessein de la politique de redresser l’ensemble de la vie de la population de toutes les régions.
Pour juger avec lucidité, tout a été laissé à la merci de l’attitude des cadres du secteur et des régions intéressés à l’égard de la politique du Parti et des potentialités économiques des villes et des arrondissements. Voilà où en était l’application de la politique en matière d’industrie locale.
Après la conférence conjointe de Changsong, la construction d’usines d’industrie locale s’est poursuivie, ces usines se chiffrant en 1980 à près de 4 000. Mais, sans parler de l’état de leurs bâtiments et de leur niveau technique, il n’y avait que quelques usines qui pouvaient profiter des conditions économiques et géographiques et des potentialités locales et on pouvait compter sur les doigts de la main les espèces et les variétés d’articles demandées réellement par la population.
Dans cet arrondissement de Songchon, par exemple, on trouvait des usines d’industrie locale comme celles qui produisaient des denrées alimentaires, des articles d’usage courant, des vêtements, des matériaux de construction, des médicaments et des instruments aratoires, mais vous devez savoir mieux que moi où en étaient ces usines.
En somme, l’industrie locale, malgré les dizaines d’années mises à la construire, n’est pas en état d’apporter le profit réel dû à la population.
Une autre cause réside dans le fait que la politique en matière d’industrie locale n’a pas été appliquée avec dynamisme dans le cadre d’une œuvre du Parti et de l’Etat.
Le développement de l’industrie locale, étant une entreprise vaste et complexe concernant l’amélioration de la vie de la population de toute la province et le développement économique de plus de 200 villes et arrondissements, réclame nécessairement la responsabilité et le rôle de l’Etat.
Il s’agit en l’occurrence de nombreux problèmes qui requièrent des mesures d’Etat, notamment pour la création des conditions nécessaires pour permettre aux villes et arrondissements de s’assurer des fonds dont ils ont besoin et pour la répartition rationnelle des bases de matières premières, sans parler de l’instauration d’un judicieux système de direction pour le contrôle et la promotion unifiés de l’entreprise, de l’investissement d’Etat et de l’aide de l’industrie relevant des autorités centrales.
Mais pourtant, l’examen de ce qui a été fait montre que le développement de l’industrie locale était en fait une affaire de compétence locale.
Citons en exemple la mécanisation et l’automatisation des procédés de production des usines d’industrie locale définies comme tâche importante par la conférence conjointe : excepté quelques cas entrant en ligne de compte, ces usines ont été équipées des surplus de produits ou des installations usées des usines et entreprises relevant des autorités centrales et l’on a eu le plus souvent recours pour elles à la mobilisation de la main-d’œuvre et des fonds locaux sous le nom de mouvement de masse.
Il va de soi qu’une industrie locale qui s’appuie sur la force rémanente de l’industrie relevant des autorités centrales et sur ses propres capacités économiques et techniques en retard traîne en arrière sans jamais sortir de son sous-développement.
Même les usines d’industrie locale de l’arrondissement de Changsong, pourtant réputé comme berceau de l’industrie locale et censé avoir bénéficié de l’aide de faveur des autorités centrales avaient un équipement vétuste, loin d’être moderne, faute d’un investissement et d’une aide technique réguliers. Inutile dès lors de parler de la situation des autres régions.
On a fait de la publicité par des films documentaires et même créé un chant sur le changement de Changsong pour mettre à l’honneur cet arrondissement et généraliser son exemple, mais on se demande quel profit a tiré la population de la province de l’industrie locale.
Malgré la faillite des industries locales consécutive à la situation économique d’ensemble du pays et l’impossibilité évidente de leur redressement par les moyens locaux, on s’est contenté, dans les organismes économiques au sein du gouvernement, sous le prétexte de la situation et des conditions, de se livrer à la phraséologie dépourvue de tout réalisme en parlant par exemple de construire tel nombre d’usines modèles et de moderniser tel nombre d’usines par an.
Un autre fait a empiré la situation : l’organisme central chargé de diriger l’industrie locale a subi plus de dix fusions et séparations par rapport à d’autres organismes, d’où il est résulté désordre et confusion dans la direction et le contrôle de l’Etat et, par conséquent, la perte d’une importante quantité de bâtiments et d’installations des usines d’industrie locale et une réduction considérable de leur efficacité économique.
Outre l’insuffisance de l’investissement et de la direction unifiée d’Etat indispensables, des ministères, des organismes de niveau central, des organismes des forces armées et des unités à vocation spéciale se sont arrogé les zones et les ressources pouvant favoriser les villes et les arrondissements dans l’accroissement de leurs revenus financiers, rétrécissant leur espace d’activités économiques. D’où il s’est ensuivi la difficulté pour l’industrie locale à se redresser elle-même et la diminution de l’ardeur de la population à l’activité de production.
Nous avons conclu que le redressement de l’industrie locale est exclu sans une mesure révolutionnaire à même de bouleverser cette situation irrationnelle et pernicieuse.
Si l’industrie locale du pays en est arrivée à un état tel que celui d’aujourd’hui, cela est à attribuer pour une grande part à la vision erronée, à l’attitude de travail non-révolutionnaire et à l’incompétence de nos cadres directement responsables du développement de ce secteur.
Dans les années 1960 et 1970 marquées de l’essor de l’économie locale, des articles de consommation appréciés du peuple comme par exemple les objets en verre de Nampho, les cirages Kyongamsan de Sariwon, les articles en fer de Wonsan, etc. étaient en circulation, voire des articles d’industrie légère recherchés allaient sur le marché international. Mais, comme les cadres manquaient de la détermination à accroître durablement la vitalité de ces secteurs productifs, les usines d’industrie locale, qui ont pourtant coûté quantité d’efforts, en sont venues à perdre de plus en plus de leur valeur.
Si les cadres de l’économie parlaient à profusion de modernisation et de restructuration technique des usines d’industrie légère, ils pensaient à l’industrie relevant des autorités centrales, et non à l’industrie locale.
L’esprit étriqué et une vue courte ont amené nos cadres à s’habituer à réserver à la population de la province des articles moins appréciés que ceux de la capitale, à s’intéresser davantage à la quantité qu’à la qualité des produits afin d’échapper à la réprimande sur le retard du plan de production. Du fait, les usines d’industrie locale sont restées à l’abandon au sens propre du mot et le développement de l’industrie locale, à son tour, à la stagnation.
Depuis les années 1990, bien que les usines aient connu un arrêt total, les cadres, tantôt plaignant de la pénurie, tantôt sombrant dans le défaitisme, n’ont rien fait pour préserver les techniciens et les ouvriers qualifiés directement chargés de l’industrie locale.
Reposant par nature sur les ressources économiques et conditions géographiques locales, l’industrie locale peut jouer son rôle à condition que des mesures soient prises pour une exploitation active des potentialités locales.
C’est la raison pour laquelle notre grand Leader a maintes fois souligné la nécessité, pour améliorer la vie de la population, de tirer profit au maximum de la montagne dans les régions montagneuses et de la mer dans les régions côtières.
Cependant, on se contentait d’alimenter la population soit en boissons tirées de fruits sauvages, soit en produits halieutiques et plantes tirés de la mer.
En un mot, à l’époque, les activités productives et économiques de l’industrie locale s’avéraient passives, consistant à profiter simplement des bienfaits de la nature, au lieu de créer des richesses et les cadres manquaient d’esprit révolutionnaire dans leur travail.
Les cadres ici présents sont tenus de rechercher la cause de la fragilité économique de l’industrie locale souffrant d’un sous-développement séculaire, non dans les conditions objectives mais plutôt dans leur vision erronée, leur absence de dévouement, leur esprit borné et leur incompétence.
Ce sont l’attitude correcte à adopter par nos cadres appelés à répondre entièrement de la vie de la population de la province et, à la fois, la position raisonnable qu’ils doivent prendre pour s’améliorer à la lumière des leçons tirées de leur passé.
Les cadres chargés de l’industrie locale de nos jours sont tenus de faire de leur mieux pour ne pas laisser des noms indignes dans l’histoire comme ceux qui se sont révélés incompétents et irresponsables en s’occupant de ce secteur.
Camarades !
Profitant de cette occasion, je tiens à mentionner pourquoi les Thèses sur la question rurale dans le cadre du socialisme adoptées à la 8e session plénière du 4e Comité central du Parti en 1964 n’ont pas été appliquées malgré que 60 ans se soient écoulés.
Pour le stade actuel de notre révolution et de l’édification du socialisme et leur avenir, la question rurale tient une place cruciale décidant de leur issue. Si nous ne la réglons pas correctement, la justesse de la cause que nous tenons à accomplir malgré les plus grandes difficultés possibles, ainsi que la nécessité de sa victoire ne pourront être prouvées et nous n’atteindrons pas à l’objectif souhaité.
Nous sommes en cours de route vers la victoire complète du socialisme et la résolution de la question rurale s’impose comme la tâche la plus fondamentale à accomplir dans la période de passage à une étape plus élevée.
L’édification du socialisme constitue, du point de vue de classe, un processus de transformation de toute la société sur le modèle de la classe ouvrière et, sur le plan des rapports socio-économiques, un processus d’industrialisation de l’agriculture, d’urbanisation des régions rurales et d’uniformisation des formes de propriété.
Cela montre que si la question rurale est réglée définitivement, les tâches de la période de transition seront réalisées et on pourra proclamer la victoire du socialisme.
Etant donné qu’un pays qui n’a pas passé par le stade de développement social normal, comme c’est le cas pour le nôtre, doit traverser une période de transition relativement longue à cause de la question rurale, le rythme de ce passage dépend du temps mis à résoudre cette question.
C’est la raison pour laquelle notre Parti a proposé, après le triomphe de la révolution socialiste, la résolution définitive de la question rurale comme une tâche stratégique importante, présenté les Thèses sur la question rurale dans le cadre du socialisme en synthétisant l’orientation, les principes fondamentaux et les moyens pour sa réalisation et mené, à cet effet, une lutte de longue haleine.
Cependant, d’après une appréciation faite avec lucidité, notre campagne n’a nullement changé depuis.
Certes, la question rurale est, à cause des caractéristiques socio-économiques de la campagne et de son retard séculaire, une tâche de longue haleine et difficile qui ne peut être réalisée complètement que par une lutte et des efforts persévérants.
Mais, le fait qu’aucun changement, ni aucune innovation ne se soient pas produits à la campagne dans quelque domaine que ce soit, depuis 60 ans qu’avaient été publiées ces Thèses, ne peut être qu’un problème grave.
De plus, ces temps derniers, on a vu notre campagne s’appauvrir de plus en plus, la disparité entre la ville et la campagne augmenter et le niveau de vie des cultivateurs baisser.
C’est incontestablement une stagnation et une régression de la lutte pour l’application des Thèses sur la question rurale.
Comme on n’a obtenu aucun progrès dans l’effort destiné à résoudre la question rurale et à développer l’agriculture, on relève que certaines gens s’inquiètent pour l’avenir de notre campagne et manquent de confiance dans la victoire du socialisme.
On doit réfléchir profondément pourquoi les Thèses, ce programme dont on ne trouve pas la pareille nulle part dans le monde, n’ont pas donné les résultats escomptés.
D’après mon avis, si notre campagne ne reprend pas, c’est que cela est dû à une cause identique à celle de l’affaiblissement de l’industrie locale.
Dès leur publication, les Thèses ont joué un grand rôle pour entraîner énergiquement des changements remarquables dans notre campagne jadis dominée par un sous-développement et une misère séculaires, portant ainsi l’agriculture du pays à une étape élevée de son développement.
Cependant, depuis que nous avons été confrontés à des difficultés économiques sévères et que l’investissement dans le secteur agricole a diminué jusqu’à 3 % du budget d’Etat, le niveau d’irrigation, de mécanisation, d’emploi des procédés chimiques et d’électrification dans l’économie rurale a commencé à baisser et notre campagne s’est affaiblie considérablement sur les plans matériel et technique.
Le système d’irrigation que l’Etat a installé pour l’essentiel à l’échelle nationale à grand renfort de ciment et d’acier laminé est devenu vétuste, faute de réparations régulières ; la réduction rapide de la production de machines agricoles a entraîné une pénurie chronique de ces machines ; dans les années 2000, la quantité de fourniture d’engrais chimiques a régressé de plus de deux tiers par rapport aux années 1980 ; nombre d’installations d’électricité dans les campagnes ont été détruites ou perdues.
Aussi les assises matérielles du secteur agricole ont-elles été fragilisées depuis le milieu des années 1990 ; mais, on a continué à tirer des fermes les fonds et les matériaux manquant aux projets de construction, au lieu de prendre des mesures fondamentales pour renverser cette situation, ce qui a entraîné le marasme de la campagne et, finalement, l’emploi de l’expression: aide de l’agriculture à l’industrie et non aide de l’industrie à l’agriculture.
Les conséquences de l’absence de mesures d’Etat judicieuses se sont révélées à l’évidence dans l’aspect de la campagne aussi.
Dans les années 1970 et 1980, on a organisé une brigade de construction rurale dans chaque ville et chaque arrondissement, ainsi que la Direction générale de la construction de logements ruraux relevant des autorités centrales pour mener pour de bon cette construction comme une tâche nationale; mais, plus tard, cette entreprise, assumée par les villes et les arrondissements, voire par les fermes mêmes, ne s’est effectuée que de façon languissante. De plus, comme des plans précis manquaient et que la fourniture de ciment par logement a été limitée à 4-5 t, on a dû utiliser très souvent les matériaux locaux, dont brique de terre et natte de branches, dans la construction de logements.
Par ailleurs, on a chargé les fermes concernées du travail destiné à aménager convenablement des hôpitaux et cliniques dans les communes rurales et à les équiper d’appareils médicaux et de meubles, au lieu de le mener de façon unifiée dans le cadre d’une affaire d’Etat, au point qu’on ne peut en trouver de dignes de leur nom. Comme les régions rurales sont dépourvues d’établissements de services d’utilité courante conformes à leur nom, y compris salons de coiffure et salles de bains, et de points de vulgarisation scientifique et technique, les cultivateurs sont en marge des connaissances et de la civilisation moderne et sont allés jusqu’à penser que la vie culturelle est l’apanage des urbains.
Le retard durable des régions rurales a entraîné une baisse indescriptible du niveau de vie des cultivateurs à tel point qu’il leur est devenu difficile d’acheter même une lampe électrique, un changement dans leur mentalité, la mutation des ruraux dépaysés, des cas fréquents de réduction du nombre de techniciens et de spécialistes agricoles et, en somme, l’affaiblissement d’ensemble des positions rurales. Mais pourtant, les organismes d’Etat, les organisations du Parti et les cadres des régions rurales, persistant dans leur attitude à courte vue, se sont préoccupés uniquement de la production agricole.
Chaque année, nous avons insisté sur l’importance du renforcement des régions rurales et rédigé nombre de documents en la matière, mais l’organisme central de direction de l’agriculture ne s’est pas acquitté dûment de sa fonction et de son rôle de tenir en main et de diriger la recherche à long terme sur le développement agricole d’ensemble du pays, ainsi que le développement technique. Cela a prouvé que l’on ne pourra atteindre un objectif ambitieux par des paroles superficielles, coupées de la réalité.
Le programme de révolution rurale de la nouvelle époque précise nettement la voie pour régler définitivement la question rurale et obtenir au plus tôt la victoire complète du socialisme.
Depuis la 4e session plénière du 8e Comité central du Parti en décembre 2021 qui a proclamé ce programme, on a mené, dans le cadre d’une affaire d’Etat, une lutte énergique destinée à porter l’agriculture du pays sur la voie de croissance stable et à réaliser un développement notable dans la campagne socialiste, obtenant ainsi en peu de temps des réalisations significatives.
Le plus précieux fruit est que nos travailleurs agricoles en sont parvenus à éprouver les changements de la campagne et la vitalité de la politique du Parti en matière de modification de la structure de production céréalière en acquérant la certitude qu’ils pourront transformer leur patelin par leurs propres forces.
Cette évolution de la conscience apparue rien qu’en une ou deux années est une révolution et un succès d’élévation d’une étape de l’effort d’application du programme de révolution rurale, ce qui constitue le facteur le plus décisif permettant de prévoir des mutations et un progrès plus rapides.
Néanmoins, d’après une analyse stricte de la lutte menée jusqu’à ce jour, il y a de nombreux problèmes à corriger sans délai.
Si l’on veut transformer les travailleurs agricoles en responsables, en maîtres de la révolution rurale et accroître la production agricole, il importe de les pousser à faire preuve d’un grand zèle dans les travaux agricoles.
Pourtant, contrairement à la politique du Parti, des phénomènes portant atteinte aux intérêts des cultivateurs continuent à apparaître, réduisant leur ardeur pour la production agricole.
Se révèlent des phénomènes de réduction apparente des revenus des cultivateurs au nom des constructions et de l’accomplissement des tâches pour l’application de la politique, ce qui provoque des opinions sérieuses parmi bon nombre de travailleurs agricoles. Dans ces circonstances, comment peut-on transmettre les idées du Parti et leur dire de manifester l’amour de la patrie ?
Au lieu de parler en l’air de la transformation de la conscience idéologique des travailleurs agricoles, les cadres dirigeants du secteur agricole et les organisations rurales du Parti doivent apprécier exactement la journée de travail et rétribuer correctement les travaux des cultivateurs pour que ceux-ci soient fermement convaincus que s’ils réussissent dans l’agriculture, le pays prospérera et ils pourront jouir d’une vie riche, tandis que les organismes judiciaires et les parquets prendront des mesures décisives pour mettre fin à tous les actes illégaux portant atteinte aux intérêts des cultivateurs.
Pour renforcer les assises matérielles et techniques de l’économie rurale et enregistrer des réalisations substantielles dans le développement de l’agriculture, notre Parti et notre gouvernement ont travaillé, en dépit des conditions et des circonstances difficiles, à remettre en ordre le système d’irrigation et à le renforcer, et impulsé prioritairement, en lui accordant une grande importance, la fourniture de machines agricoles performantes modernes et d’intrants agricoles, y compris l’engrais chimique, à la campagne.
Dans le cadre de cette entreprise, on a fourni un grand nombre de machines agricoles à la campagne depuis la proclamation du programme de révolution rurale, mais le taux de leur utilisation n’a pas été élevé.
L’an dernier, bon nombre de machines agricoles sorties des entreprises d’industrie civile et fournies à la campagne ne sont pas utilisées comme il faut à cause de leur pauvre performance et des avaries fréquentes. Si l’on ne réussit pas à résoudre correctement tel problème, on ne pourra accorder une assistance substantielle à la campagne même si l’Etat y met des investissements importants, mais cela ressemblera à tenter de remplir absurdement d’eau un pot troué.
Les unités de fabrication de machines agricoles et les établissements de recherche concernés devront s’employer constamment à améliorer la qualité de leurs produits, développer et fabriquer des machines agricoles performantes et appropriées à la situation de la campagne de notre pays, et procéder à un examen rigoureux de leur qualité en vue de fournir à la campagne les machines agricoles appelées à donner un coup de main réel aux cultivateurs et à contribuer à la production agricole.
La modification du profil et des environnements de la campagne est une tâche importante définie par le programme de révolution rurale, et la construction de logements ruraux pour son application est en plein cours avec dynamisme à l’échelle nationale.
De nouveaux villages fiers d’une civilisation socialiste rurale continuent à surgir tout en offrant un cadre de vie culturel aux travailleurs agricoles et présentent un nouvel aspect de la campagne en plein changement. La population rurale et les autres citoyens du pays saluent ces modifications et soutiennent ardemment la politique de notre Parti en matière de construction rurale.
Cependant, on remarque certains cas de travaux bâclés dans la construction de logements ruraux, entreprise politique importante, qui donnent aux gens une idée erronée de la politique du Parti, mettent des entraves à la réalisation du programme de révolution rurale.
Certains parmi les nouveaux logements présentent, malgré leur bel aspect, des travaux de finition, d’alimentation en électricité et de chauffage bâclés ; par conséquent, les habitants qui ont pendu la crémaillère, se voyaient obliger à les refaire. Il y a aussi des maisons où la pluie tombe des toits, faute de respect des procédés de construction, dit-on.
Si ces phénomènes continuent d’apparaître à l’avenir, la décision importante du Parti et de l’Etat de fournir chaque année 10 000 t de ciment aux villes et arrondissements perdra tout l’effet. Et ces phénomènes amèneront les gens à douter de la ligne et de la politique du Parti au lieu d’y croire, ce qui est un problème politique grave.
Les cadres responsables de ville et d’arrondissement et tous les autres cadres concernés par la construction de logements ruraux doivent réviser clairement leurs travaux et prendre des mesures révolutionnaires pour éliminer à jamais les défauts de ce genre.
A moins de remédier à ces déviations, même si insignifiantes, apparues à la première étape de la mise en application du programme de révolution rurale, celui-ci restera de nouveau comme simple écrit de l’histoire.
Nous devons marcher impeccablement pas à pas avec un haut sens des responsabilités dans la lutte pour l’accomplissement de la grande cause de développement général et nous acquitter jusqu’au bout de cette mission sacrée confiée par l’époque et la révolution.
La politique de développement local et le programme de révolution rurale sont organiquement liés dans la réalisation de l’idée du développement général de notre Parti.
Pour résoudre les problèmes posés par la mise en évidence durable de la vitalité légitime de la politique de développement local de la nouvelle époque, y compris l’approvisionnement des usines d’industrie locale en matières premières et le rehaussement du pouvoir d’achat des ruraux, il est indispensable d’appliquer cette politique parallèlement au programme de révolution rurale, la transformation révolutionnaire de la campagne étant la condition pour transformer la province.
Nous ne poursuivrons pas la pratique erronée des paroles vides de sens.
Le temps où nous promouvons nos affaires diffère essentiellement du temps passé où l’on pouvait fanfaronner impunément dans l’application des tâches définies par la conférence conjointe de Changsong et les Thèses rurales.
La politique de développement local et le programme de révolution rurale de la nouvelle époque définissent clairement, outre le dessein de développement rural de notre Parti correspondant au développement général du socialisme, les moyens d’application révolutionnaires et scientifiques fondés sur une analyse intégrale des leçons du passé et excluent tout ce qui peut être équivoque, irréalisable et futile.
Le Comité central du Parti, tenant directement en main l’application de la politique de développement local et du programme de révolution rurale, l’organise et la dirige alors que l’Etat est chargé de créer prioritairement toutes les conditions nécessaires à cette application qui est promue avec force comme affaire du Parti et de l’Etat.
En même temps, les mesures économiques et pratiques concernées sont prises à l’échelle nationale pour accroître la capacité des villes et arrondissements de s’assurer les fonds.
Si on exécute parfaitement toutes les tâches politiques assumées en croyant à la politique du Parti et en faisant preuve de la confiance en soi, on peut obtenir des résultats certains et satisfaisants.
L’essentiel consiste à donner inconditionnellement le jour à des réalités évidentes chaque année.
Réaliser l’idéal par une pratique irréprochable, sans se laisser gêner par les conditions imposées, est la mission sacrée et le digne style d’action de nos révolutionnaires qui ont pris en charge à leur gré la lourde et grandiose entreprise révolutionnaire qu’est le développement général du socialisme.
Camarades !
Les glorieuses années de changements de 20 villes et arrondissements seront perpétuées immanquablement et inconditionnellement avec les années qui se succèdent.
Nous devons faire plus grand cas des leçons et des perspectives avant les succès connus pour ainsi faire de grands pas corrects dans notre marche.
A cette occasion, j’aimerais aborder quelques problèmes pour obtenir de bons et justes résultats comme le prévoyaient les travaux de la nouvelle année pour la mise en application de la politique de développement local.
Il faut pousser de façon révolutionnaire les travaux de construction pour réaliser la politique de développement local.
Comme on a déjà dit, notre Parti a décidé de livrer en supplément la construction des trois projets indispensables, dont l’installation sanitaire, le centre de culture multifonctionnel et l’établissement d’administration des vivres, outre l’édification des usines d’industrie locale, en vue d’élever considérablement l’efficacité du développement local et assurer au peuple du pays entier une vie matérielle et culturelle s’améliorant durablement.
Maintenant, les villes et les arrondissements du pays entier travaillent à construire de nouvelles installations d’éducation ou à en reconstruire de vieilles. Si l’on parvient à effectuer ces trois projets, toutes les régions bénéficieront d’un contexte de développement durable basé sur une civilisation et une technologie modernes, en plus de l’infrastructure de l’industrie légère. On pourra alors donner une vie autant améliorée à la population. Mieux encore, un progrès remarquable marquera l’effort de progression du programme de développement général de l’Etat ayant pour force motrice essentielle la progression de la science, de l’enseignement et de la santé publique.
Le sous-développement de la province et le retard de la campagne ne seront pas éliminés automatiquement parce que les gens de province mènent une vie aisée dans des logements culturels modernes.
Or, il faut apporter des changements dans leur mentalité et leur donner des connaissances afin de modifier leur sphère idéologique.
Le développement provincial et l’urbanisation des régions rurales ne signifient pas seulement le plan d’architecture esthétique.
Le but principal de la modernisation et de la civilisation de la campagne que nous visons réside enfin dans la transformation des paysans en éléments d’avant-garde, soit sur le modèle de la classe ouvrière, sur le même niveau de la ville, et dans l’accomplissement rapide des succès de la révolution technique.
Cela se conforme à l’orientation de notre Parti visant à renforcer les villes et les arrondissements et s’accorde à notre idéal d’édifier un Etat qui se développe sur une solide base politique et idéologique, grâce aux sciences et techniques, et prospère au moyen d’une civilisation avancée.
Les travaux actuellement en cours peuvent être qualifiés d’être au-dessus de nos capacités. Mais, nous devons nous engager sans la moindre hésitation à une nouvelle lutte pour obtenir sans faute des résultats impeccables dans la construction qu’on peut considérer comme une brèche de la mise en application de la politique de développement provincial.
Le plus important dans les travaux de construction de l’année suivante est d’assurer la meilleure qualité des constructions.
Notre édification locale n’est nullement destinée à un effet de propagande. Une fois les projets de construction achevés, le pays doit connaître des changements réels et les habitants doivent en bénéficier.
Cette année, à certains endroits de construction, en proie à un esprit d’émulation et à l’impatience, on a fait des déviations ayant négligé les indices de qualité, ce qui a retardé et perturbé l’ensemble du processus. Aussi avons-nous donné, en y remédiant, une nouvelle définition de la qualité et de la vitesse.
Dans la construction, la qualité précède la vitesse, la qualité s’avère vitale.
Notre idéal, notre esprit de dévouement et nos efforts énergiques se manifesteront par une qualité irréprochable.
La qualité doit être privilégiée pour réaliser l’intention de la construction provinciale et pour accomplir comme prévu, à temps, la tâche de l’année donnée.
Les régiments de construction de tous les échelons et les unités d’activité concernées engagés dans la construction sont appelés à déployer un mouvement de masse consistant à faire à un ouvrier qualifié de former dans une année plusieurs ouvriers qualifiés, et à considérer comme le maillon clé de l’élévation de la qualité la modernisation, la normalisation et la standardisation des équipements de construction, aussi bien que l’amélioration radicale de la surveillance sur le bâtiment.
Dans toutes les opérations de la construction, il faut faire grand cas de la spécialité, de la scientificité et du profit réel.
Cette année, la leçon et les expériences acquises au cours de la construction des usines d’industrie locale ont montré que la pensée et le jugement subjectifs et non réalistes ont constitué les principaux facteurs entravant notre marche.
Dès l’étape de préparation de la construction, les architectes, les spécialistes du secteur concerné et les cadres de l’unité d’administration doivent, au moyen de la discussion et de la collaboration, éliminer les éléments irrationnels et trouver des moyens scientifiques, effectifs et optimaux.
Il revient surtout au secteur du plan de faire preuve de profondes réflexions et du haut sens de responsabilité dans l’effort pour achever avec efficacité et exactitude toutes sortes de dessins relatifs à l’édification locale de l’année suivante pour qu’ils s’adaptent entièrement à l’usage des bâtiments et des équipements et à leurs caractéristiques fonctionnelles, et aux normes de la loi.
Et il faut décider le programme des travaux de construction et le processus de montage d’équipements plus rationnels et fidèles à la méthode de construction sur la discussion collective et non sur l’opinion d’une telle ou telle personne.
On entreprendra une lutte énergique pour la production domestique des équipements, des matériaux et des matériaux de construction.
Le développement local doit reposer entièrement sur l’esprit de confiance en soi et sur l’esprit d’indépendance. Ce principe doit dominer en tout premier lieu l’édification provinciale.
Pour qu’on puisse impulser toujours l’édification locale, indépendamment des circonstances objectives et comme on l’entend, et qu’on fasse fonctionner en plein régime les usines d’industrie locale, on doit produire soi-même par tous les moyens des équipements, des matériaux et des matériaux de construction de haute qualité.
L’année suivante, nous nous proposons la construction d’un combinat en tenant compte du nombre d’installations dont les usines d’industrie locale auront besoin annuellement.
Ainsi, on pourra assurer la vitesse et la qualité dans la production des installations et accroître la part de la production domestique de celles-ci.
De cette manière, on créera par ses propres forces une industrie de parfumerie et une industrie de colorant modernes et on fera un effort énergique pour mettre sur pied d’autres nouvelles industries pleines de vie et modernes dans les secteurs concernés. Nous créerons ainsi par nos propres forces de sûres et solides assises du développement de l’industrie locale.
De leur côté, les unités de production de matériaux de construction doivent déployer une lutte vigoureuse pour améliorer la qualité de ceux-ci, y compris ceux de finition, et enrichir leur gamme, pour garantir sans faille le succès de l’édification provinciale.
Il faut observer le principe de la priorité de la construction des régions en retard.
Pour la transformation matérielle et culturelle de la province, notre Parti a l’intention de relever en toute priorité les villes et les arrondissements, situés dans les régions de montagne les plus reculées qui soient et où la population mène une vie des plus difficiles.
Il va sans dire que si l’on désigne comme lieu de construction les zones avoisinant une ville ou un arrondissement où se trouvent déployés les effectifs de construction, ou les endroits aux conditions favorables, on pourra achever la construction sans difficulté, mais cette façon de travailler ne s’accorde pas à la politique de notre Parti.
Comme on le voit dans la famille, on donne de meilleurs aliments aux enfants les plus faibles, de même, il faut accorder en toute priorité l’assistance et les bénéfices aux habitants de la région menant une vie non aisée et difficile.
Si les conditions de matières premières et celles de gestion laissent à désirer, il faut y construire des usines d’industrie locale modernes et des établissements culturelles et sanitaires dans les localités les plus pauvres et sous-développées du pays, quitte à accroître l’assistance de l’Etat.
Il y a lieu d’intensifier l’effort pour normaliser le fonctionnement des nouvelles usines d’industrie locale.
Comme nous l’avons souligné déjà maintes fois, la normalisation de la gestion des usines d’industrie locale relève d’une affaire d’importance cruciale décidant de l’issue de la réalisation de la politique de développement local.
La grande œuvre révolutionnaire à laquelle se sont employés entièrement notre Parti et notre peuple, pourra faire réellement preuve, dès le début de l’année suivante, de sa vitalité grâce au fonctionnement des usines d’industrie locale.
Actuellement, à l’échelle nationale sont prises des mesures de fourniture des matières premières indispensables pour les nouvelles usines d’industrie locale, d’une part, et de l’autre, des professeurs et des chercheurs du niveau central et des ouvriers hautement qualifiés des usines et entreprises de la capitale sont allés à des villes et arrondissements pour s’occuper ensemble dès le début de la gestion de ces usines.
Les villes et arrondissements veilleront à ce que les nouvelles usines d’industrie locale résolvent de façon satisfaisante tous les problèmes techniques soulevés dans la production d’essai par la discussion et la consultation avec des experts et vérifient au sérieux la qualité de leurs échantillons et donnent feu vert à leur expédition, une fois assurés tous leurs indices.
De leur côté, les comités de promotion non permanents et les secteurs concernés devront faire un bilan austère de l’effort de création des bases de matières premières par villes et arrondissements, les aider activement et effectuer un plan réaliste pour assurer la fourniture de matières premières à des villes et arrondissements dépourvus de la possibilité de créer des bases de matières premières en vue d’exécuter cette création avant la construction des usines d’industrie locale.
L’issue de la normalisation de la production à de nouvelles usines d’industrie locale et de la satisfaction des besoins des habitants du lieu dépend entièrement du niveau des cadres responsables des villes et des arrondissements.
Les secrétaires en chef des comités du Parti de ville et d’arrondissement doivent, hautement conscients que les usines existant comme symbole ne servent nullement pour notre Parti et notre peuple, s’attacher à accomplir avec de vif sens des responsabilités les tâches posées par la politique dans la gestion afin que les usines d’industrie locale puissent jouer, dès le premier fonctionnement, un rôle de solide bastion et de fond précieux pour l’amélioration du bien-être de la population locale.
Surtout, conscients que l’absence de compétences, ressource essentielle et stratégique du développement de l’industrie locale, les obligera à se présenter devant le peuple les mains vides, ils devront allumer un grand feu pour former des techniciens de noyau et accroître les rangs des ouvriers qualifiés.
Rien qu’à parler de l’arrondissement de Songchon, il a une grande réputation comme lieu d’un tabac de renom, ainsi que lieu de la soie et de la châtaigne médicamenteuse. Aussi aura-t-on mis en valeur son propre visage et ses potentialités : si l’on arrive à une exploitation et à une utilisation efficaces des rives de la Piryu et de ressources de tourisme culturel, notamment la source thermale de Songchon, en se basant sur ses points favorables au transport, on se doterait de plus grandes possibilités des fonds nécessaires à la gestion des usines d’industrie locale.
Les autres villes et arrondissements aussi doivent mettre en valeur au maximum leurs propres ressources et potentialités économiques et les utiliser avec efficacité pour élargir sans cesse l’espace du développement économique de leur localité.
Les secteurs concernés devront adopter à leur tour des mesures de garantie pratiques, dont l’alimentation en électricité, pour ainsi réunir toutes les conditions nécessaires au fonctionnement en plein régime des usines d’industrie locale.
Camarades !
Faire en sorte qu’à la nouvelle époque, la capitale envie la province, le développement local représente le progrès et le développement de notre Etat et l’aspect idéal de la province devienne une vraie image du socialisme à la coréenne, tel est le dessein de notre Parti.
Notre Parti amplifiera et approfondira plus encore la politique de développement local et le programme de la révolution rurale, politique et programme historiques et dignes d’une nouvelle époque, en sorte que le peuple en bénéficie même 100 ans après, et redoublera d’efforts pour apporter ne fût-ce qu’un changement merveilleux à la province.
Tout honneur et toute fierté de notre Parti proviennent du mieux-être éternel du peuple.
Les mots d’ordre « Au service du peuple ! » et « Tout pour l’amélioration du bien-être du peuple ! » s’éterniseront comme la nature du Parti du travail de Corée, comme sa mission invariable.
Commandants de l’Armée populaire et officiers et soldats des régiments de construction à tous les échelons !
L’année prochaine aussi, les traces de pas exaltantes de notre armée seront restées empreintes dans les 20 villes et arrondissements de diverses régions du pays, j’en suis sûr.
Notre Parti vous considère non pas seulement comme effectifs de construction mais bien comme membres de l’avant-garde de la réalisation d’une œuvre historique, la première du genre depuis la fondation de l’Etat, et souhaite qu’à travers la construction, vous vous transformiez tous en fermes défenseurs et porte-parole de la politique du Parti, ainsi qu’en artisans de transformations et gardes de bonheur qui accomplissent toujours et impeccablement toutes les tâches.
J’espère que vous lutterez avec plus de fermeté au nom de l’honneur de l’époque et de notre armée pour obtenir successivement de nouveaux résultats dans la construction locale et répondrez ainsi sans faute à la confiance précieuse de la patrie et du peuple.
Les exploits de nos héroïques officiers et soldats brilleront à jamais, imbus dans tout le territoire du pays pour le mieux-être du peuple.
Cadres dirigeants du Parti et du gouvernement et cadres des organismes locaux du Parti, de l’administration et de l’économie !
Les changements de la province constituent une œuvre des plus sacrées et justes, et se consacrer à cette grande œuvre révolutionnaire, c’est une fierté et un honneur sans bornes.
L’histoire les presse et le peuple les attend.
Dépensons-nous toujours pour hâter le jour où notre postérité et notre peuple bien-aimés jouissent d’une vie riche et hautement civilisée dans leur pays natal métamorphosé et dans leur région prospère.
Je souhaite une vie paisible et heureuse aux habitants de l’arrondissement de Songchon.