/ Activités révolutionnaires de Kim Jong Un,
Secrétaire Général du PTC
Discours du camarade Kim Jong Un publié le 10 octobre de l'an 113 du Juche (2024) dans le journal "Rodong Sinmun", organe du Comité central du Parti du travail de Corée
"Les cadres doivent être des révolutionnaires communistes imprégnés des idées et de l'esprit qui ont présidé à la fondation du Parti"
Kim Jong Un
Les cadres doivent être des révolutionnaires communistes imprégnés des idées et de l'esprit qui ont présidé à la fondation du Parti  
Discours publié dans le journal "Rodong Sinmun", organe du Comité central du Parti du travail de Corée
Le 10 octobre de l'an 113 du Juche (2024)

   Nous célébrons aujourd'hui le 79e anniversaire de la fondation du Parti du travail de Corée, grand guide de la révolution Juche, dans la grande marche menée pour ouvrir avec sûreté une nouvelle époque de renforcement de tout le Parti, une époque de développement général de notre pays.
   Plus nous retraçons le long et glorieux chemin parcouru, plus nous ressentons vivement la fierté que nous inspire la grandeur de notre Parti qui a écrit, avec la révolution coréenne, le peuple coréen, avec enfin notre pays, la plus longue histoire de parti au pouvoir dans le socialisme, ainsi que la valeur de ce qu'ont entrepris et réalisé nos aînés révolutionnaires et les exploits qu'ils ont accomplis, comme nul n'avait pu faire, pour fonder notre Parti.
   A l'occasion significative de l'anniversaire de la fondation du Parti, je rends une gloire éternelle et un hommage vibrant à la première génération de révolutionnaires du Parti du travail de Corée qui ont accompli brillamment, dans une lutte dure et complexe, l'historique œuvre de fondation de l'état-major militant de la révolution.
   De même, j'adresse de chaleureuses salutations aux membres de tout le Parti et au peuple entier qui, inébranlables dans leur confiance dans le Parti et leur foi dans la victoire de la révolution, soutiennent le Parti avec une fidélité constante, en dépit des pires épreuves, et se dévouent avec abnégation pour réaliser son programme d'action.
   Il est fort significatif, à ce jour anniversaire historique de la naissance du Parti, de nous remémorer ce qui fait la nature de notre Parti, comment il a pu venir au jour et commencer à écrire son histoire glorieuse et victorieuse pour confirmer la pertinence de la ligne d'édification du Parti de la nouvelle époque et de nous raffermir dans notre foi et notre volonté pour rester fidèles à la cause du Parti.
   L'an prochain, notre Parti fêtera son 80e anniversaire.
   Le mot «parti révolutionnaire le plus ancien au pouvoir» n'est pas une simple expression rhétorique.
   La valeur insigne du jour de la naissance de l'avant-garde de la révolution coréenne ne réside pas seulement dans le fait que cet événement a permis à notre Parti d'écrire la plus longue histoire de parti au pouvoir dans le cadre du socialisme.
   Elle tient encore davantage au fait que la sauvegarde de tous les biens précieux et de la tradition créés à l'aube de la révolution s'impose pour l'avenir du parti au fur et à mesure de la progression de la révolution et que nous en prenons conscience de façon extraordinaire.
   L'histoire sacrée de près de 80 années de parti au pouvoir écrit par le Parti du travail de Corée et les énormes hauts faits qu'il a accomplis devant la patrie, le peuple, l'époque et la révolution ont leur origine dans la profondeur particulière des idées et de l'esprit qui ont présidé à sa fondation ainsi que dans la fermeté de leur poursuite.
   Si, pendant la longue période qui nous sépare de son départ solennel, notre Parti a pu, sans dérailler ni changer de couleur le moins du monde, garder intacts son caractère et sa nature révolutionnaires, uniques dans le monde, et conduire l'œuvre socialiste sur une voie victorieuse avec le soutien et la confiance sans bornes des masses populaires, c'est qu'il est resté toujours fidèle aux idées et à l'esprit qui ont présidé à sa fondation et les a poursuivis à travers les générations.
   Le facteur essentiel et déterminant de l'existence et du développement d'un parti réside dans les idées et l'esprit selon lesquels il est créé et dans la sauvegarde de leur pureté.
   Ce fait, qui concerne à la fois l'origine historique et la nature du parti et leur poursuite, revêt une signification absolue dans son édification et ses activités.
   Les idées et l'esprit ayant présidé à la fondation du Pari du travail de Corée, idées et esprit sans précédents dans l'histoire des partis de la classe ouvrière, comprennent les précieux principes découverts en ouvrant une voie originale à l'édification d'un parti révolutionnaire et dont l'authenticité a été testée à travers une dure lutte menée pour le renforcement des assises de l'organisation et de l'idéologie de sa fondation.
   Ce grand héritage spirituel a servi de force motrice au Parti du travail de Corée de garder son caractère et sa tradition de parti révolutionnaire Juche, luttant pour l'édification de la société communiste, idéal du peuple, avec pour guide unique les idées révolutionnaires du Leader, d'accroître sans cesse sa capacité d'exercice du pouvoir et de direction et de suivre la voie de la victoire.
   Notre Parti, assuré, dès avant sa naissance, de bases spirituelles immortelles, a pu, malgré les difficultés dont était semé son chemin, remporter à chaque pas victoire et réussite.
   N'eût été l'héritage spirituel de la génération des pionniers de la fondation du Parti, un parti de masse du peuple travailleur n'aurait pu voir le jour en si peu de temps au lendemain de la Libération, alors que des opinions de toutes couleurs circulaient et que toutes sortes de partis et groupes infestaient le pays; il aurait été inimaginable, à la suite de la fondation de l'armée et de l'Etat, d'accomplir le miracle mondial de repousser l'attaque armée de la coalition impérialiste, de se tailler une réputation et une gloire dignes de la Corée nouvelle.
   Le Parti du travail de Corée brille comme le symbole d'un parti révolutionnaire: c'est lui qui est allé de l'avant en portant invariablement bien haut le programme socialiste et communiste, alors que d'autres partis au pouvoir dans le cadre du socialisme s'engouffraient dans la boue du révisionnisme et du dogmatisme et que plusieurs pays subissaient le grand bouleversement politique consistant dans la restauration du capitalisme.
   Les annales de l'édification des partis de la classe ouvrière mentionnent plus d'un cas tragique où un parti né comme avant-garde révolutionnaire représentant les besoins et les intérêts du peuple laborieux a, face à de nombreux défis et à l'offensive de la contre-révolution, abandonné son programme d'action initial et l'esprit révolutionnaire de la génération qui l'a fondé, a changé de nature et s'est effondré pour finir ses jours.
   Quand on s'oriente vers le réformisme dans l'édification du parti sous le prétexte du changement du temps, il est inévitable qu'on s'écarte des idées remontant à la fondation du parti, aboutisse à des dégradations idéologiques et affaiblisse la capacité du parti d'exercer le pouvoir d'Etat.
   Le changement et l'innovation sont une nécessité légitime de l'édification du parti et une prémisse nécessaire de la direction politique de la révolution et du développement du pays par le parti.
   Mais pourtant, les idées et l'esprit qui ont présidé à la création d'un parti révolutionnaire ne doivent pas subir le moindre changement ni faire l'objet d'un quelconque réformisme.
   C'est que ces idées et cet esprit résument, outre les idées directrices et le programme d'action du parti et les expériences de valeur de sa fondation, les principes et l'esprit à respecter et à appliquer tout au long de l'édification du parti.
   La vraie valeur de ces idées et de cet esprit réside non seulement dans la force qu'ils ont imprimée à la création du parti mais aussi dans le garant qu'ils apportent pour l'accroissement de la capacité de direction du parti et son avenir radieux.
   Notre Parti, conscient de sa responsabilité du sort de la patrie et du peuple ainsi que de sa mission, sauvegarde et poursuit invariablement les idées et l'esprit datant de sa fondation malgré les vicissitudes multiples inouïes auxquelles il est confronté, écrivant ainsi depuis de longues années qu'il est au pouvoir une histoire de développement continu, une histoire de direction brillante, une grande histoire d'abnégation pour le peuple.
   Aucun parti au monde n'est à la hauteur de notre Parti du point de vue de l'ancienneté de parti au pouvoir, du prestige de leadership, de l'idéologie et de la théorie, de la méthode de travail et de la discipline.
   Qui dit dignité et grandeur absolues de notre Parti, dit noblesse et grandeur des idées et de l'esprit qui ont présidé à sa fondation ; qui dit vitalité inépuisable de notre Parti, dit vitalité de ces idées et de cet esprit.
   Notre peuple, qui voit notre République faire des bonds en triomphant d'épreuves inouïes et son pays devenu une puissance que nul ne peut méconnaître, ressent vivement la valeur de ces idées et de cet esprit.
   Si le parti a été fondé d'après un guide de haute valeur et si ce guide est poursuivi correctement, le parti ne peut que connaître toujours victoire et gloire depuis sa création, tel est la vérité dont témoigne le trajet de près de 80 années du Parti du travail de Corée.
   Cette loi attestée par l'histoire ne changera jamais.
   Poursuivre dans toute leur pureté les idées et l'esprit datant de la fondation du Parti, qui ont déterminé sa nature révolutionnaire et son mode d'existence, et les appliquer en tout point dans son édification et ses activités, voilà où est le garant d'un avenir de cent ou mille ans et d'un développement illimité du Parti du travail de Corée digne de respect et puissant.
   Les cadres, élites fidèles, doivent naturellement se tenir à l'avant-garde de notre Parti appelé à se développer sans cesse grâce à ces idées et à cet esprit.
   Si les cadres, ossature de notre Parti, deviennent  des révolutionnaires communistes strictement imprégnés de ces idées et de cet esprit, la ligne d'édification du Parti en cinq points de la nouvelle époque sera correctement appliquée, la physionomie de notre Parti se perfectionnera et sa puissance doublera malgré le changement de générations qui continuera au rythme de la marche de la révolution.
   C'est pourquoi notre Parti a proposé, en ce moment historique de son développement, le mot d'ordre «Poursuivons les idées et l'esprit datant de la fondation du Parti pour ouvrir une grande prospérité du Parti à la nouvelle époque!» et a défini comme le premier devoir révolutionnaire des cadres de continuer mieux encore l'idéal, la foi, l'esprit et le style de la première génération des révolutionnaires, auteurs de la fondation du Parti.
   Les idées et l'esprit datant de la fondation du Parti doivent constituer la substance des qualités idéologiques et morales des révolutionnaires communistes du type Juche.
   Ces qualités idéologiques et morales consistent, essentiellement, dans la fidélité au Leader, l'abnégation pour la cause révolutionnaire, l'esprit de dévouement au peuple, une haute conscience de classe, le patriotisme socialiste et la noblesse morale, traits qu'incarnaient au plus haut niveau les combattants révolutionnaires de la résistance antijaponaise.
   Ces combattants, qui ont ouvert la voie à la révolution, les mains nues en couchant à la belle étoile sur la neige, privés de tout pouvoir politique et de tout arrière, comptaient exclusivement sur le Président Kim Il Sung pour écrire l'histoire de 20 années de résistance, histoire sans pareille, et celle de la fondation du Parti, animés du bel idéal socialiste et communiste, de la fermeté de foi révolutionnaire et d'une volonté de combat à toute épreuve.
   Ces aînés révolutionnaires antijaponais qui ont eu le mérite immortel de contribuer à la fondation du Parti, de l'armée et de l'Etat ont donné tout d'eux-mêmes à la richesse, à la puissance et au développement de la patrie et au bonheur du peuple, restant toute leur vie simples, honnêtes et intègres.
   Beaucoup de temps est passé, mais la noblesse d'âme de cette première génération de révolutionnaires sert d'aliment inépuisable à la formation des générations suivantes en combattants authentiques, en communistes.
   S'imprégner des idées et de l'esprit remontant à la fondation du Parti pour les appliquer strictement s'impose impérieusement aux cadres, commandants de la révolution.
   Aujourd'hui, notre Parti mène d'immenses entreprises vers le développement général du socialisme en consolidant constamment la capacité de défense nationale face aux manœuvres de guerre d'agression des forces alliées impérialistes.
   D'énormes tâches nous incombent, mais il est question de manquer de cadres prêts à réaliser ces tâches que nous pouvons leur confier avec assurance.
   Non seulement la première génération de révolutionnaires, créatrice des idées et de l'esprit qui ont présidé à la fondation du Parti, mais aussi la 2e génération fortement éduquée et influencée par celle-là et de fidèles vétérans nous quittent. Pour que les cadres de la nouvelle génération puissent remplacer avec assurance leur position et leur rôle, il convient de les transformer sans cesse en révolutionnaires et d'améliorer décisivement le travail de formation de cadres.
   Aussi le Comité central du Parti s'investit-il dans l'innovation du travail du personnel d'encadrement en insistant sur la nécessité pour les cadres de vivre et de lutter comme les bâtisseurs de l'œuvre d'édification du Parti l'ont fait ; surtout, ces dernières années, a-t-il persévéré son effort pour ériger admirablement l'école centrale de cadres du Parti du travail de Corée en école politique, unique au monde, en pépinière suprême de cadres du Parti, en  privilégiant le travail de cette école.
   Notre Parti a derrière lui une histoire de presque 80 ans de parti au pouvoir et plus d'un demi-siècle s'est écoulé depuis qu'il a présenté l'orientation de transformation des cadres en révolutionnaires, sur le modèle de la classe ouvrière, et lutté pour sa réalisation, mais c'est la première fois qu'il met au premier plan les idées et l'esprit ayant présidé à la fondation du Parti comme guide de cette transformation.
   Si l'on imprègne les cadres du grand idéal, de la foi révolutionnaire infaillible et de l'esprit inflexible marqués dans l'histoire glorieuse de fondation du Parti, on pourra atteindre fructueusement l'objectif de notre Parti en matière de formation révolutionnaire des cadres et apporter un grand changement dans l'édification du Parti.
   Si les cadres considèrent les idées ayant présidé à la fondation du Parti comme leur but et le crédo de leur vie et de leur lutte et que son esprit et son style dominent dans leur pensée et leur action, le personnel d'encadrement sera renforcé en rangs d'authentiques révolutionnaires communistes et notre œuvre d'édification du Parti continuera à progresser de victoire en victoire en décuplant la force motrice de développement.
   Tous les cadres doivent s'endurcir de façon révolutionnaire dans le feu de leur formation révolutionnaire, profondément conscients de la lourde mission historique et de l'exigence pressante de la réalité de continuer les idées et l'esprit datant de la fondation du Parti pour écrire une nouvelle et grande histoire du Parti du travail de Corée.
   Par incarner ces idées et cet esprit, on entend qu'ils doivent considérer la fidélité sans bornes au Parti et à la révolution et l'esprit de dévouement au peuple de la première génération de révolutionnaires comme le tempérament inné et le principe fondamental de leur vie en vue de s'y conformer dans la pensée et l'action.
   L'esprit de dévouement au Parti, à la révolution et au peuple montré par la génération de la fondation du Parti est le tempérament indispensable en 3 points  que doivent conserver les cadres, commandants de la révolution et éléments d'élite de notre Parti.
   Les cadres doivent s'acquitter, forts de leur immense esprit de dévouement au Parti, des responsabilités et du devoir de noyaux pour soutenir l'idéologie et la direction du Parti.
   Ils se tiendront à la tête de la farouche défense de la dignité et du prestige de notre Parti.
   La dignité et le prestige de notre Parti constituent le prestige de notre Etat, la dignité et l'honneur suprêmes de notre peuple.
   Le noble esprit des générations précédentes qui ont préservé inconditionnellement la dignité et le prestige du Parti et défendu la révolution au cours de la lutte dure et compliquée, ainsi que leurs mérites ne doivent pas rester comme ceux du passé.
   Défendre strictement la dignité et le prestige du Parti dans la lutte d'aujourd'hui doit être dûment le point de départ et le principe fondamental de la pensée et des activités de nos cadres.
   Il leur faut s'accoutumer à veiller à assurer le prestige absolu du Parti dans tous les domaines du travail et de la vie et à toutes les occasions et à prendre des mesures péalables pour prévenir les moindres failles et défauts.
   Les cadres examineront sérieusement toutes les affaires en donnant la priorité à l'assurance du prestige du Parti avant les succès éphémères et les exécuteront par une organisation minutieuse.
   Leur esprit de dévouement au Parti se manifeste essentiellement dans l'application parfaite des lignes de conduite, politiques et décisions du Parti.
   Au début de la fondation du Parti, les circonstances et les conditions étaient plus dures qu'aujourd'hui et le niveau de connaissances des cadres et leur carrière, insignifiants, mais leur conception et leur attitude envers les lignes de conduite et politiques du Parti, leur conscience et leur sensibilité politiques ont atteint un niveau remarquable à suivre aujourd'hui par nos cadres.
   Ceux-ci sont appelés à devenir, à l'instar de l'esprit des révolutionnaires de la première génération, de fermes combattants irréductibles dans l'exécution des politiques du Parti malgré de multiples difficultés et obstacles.
   Certains cadres commettent de graves défauts, comme travailler de manière subjective et dans l'intérêt superficiel sans savoir la substance de la politique du Parti, dévaloriser la politique du Parti sous prétexte de son application, s'écarter de ses principes, les appliquer faussement, etc.
   Les cadres doivent, quelles que soient les fonctions qu'ils assument, connaître correctement le souhait et l'intention du Comité central du Parti, concevoir toute entreprise en leur adhérant, se tenir invariablement à la méthode destinée à trouver les solutions des problèmes posés et s'attacher à appliquer strictement, parfaitement et sans déviation les décisions du Parti.
   L'esprit de dévouement de nos cadres au Parti doit être manifesté nettement dans l'effort pour renforcer l'unité politique et idéologique du Parti et l'union monolithique des rangs des révolutionnaires.
   Nous ne devons jamais nous enorgueillir d'avoir consolidé l'unité et la cohésion du Parti et des rangs des révolutionnaires, ni manquer d'attention, ni oublier un seul instant que les ennemis de l'intérieur et de l'extériur du pays guettent un moment pour détruire notre union monolothique et s'évertuent plus témérairement à y parvenir.
   Les cadres mèneront, conscients qu'ils se trouvent à l'avant-poste pour la défense de l'unité et de la cohésion du Parti, une lutte de principe et impitoyable contre ceux qui sont dégénérés sur les plans idéologique et de la classe ouvrière, en vue de sauvegarder fermement la pureté politique et idéologique des rangs des révolutionnaires.
   Ils doivent penser et agir dans le cadre du système de direction unique du Comité central du Parti et déclencher en temps voulu une bataille destinée à éradiquer les moindres tendances et éléments négatifs comme le culte, la prétention des unités d'activité à des privilèges et l'égocentrisme.  
   J'ai souligné un autre jour qu'ils doivent effectuer le travail concernant l'opinion publique comme courir en portant une lampe électrique sur un plateau en verre. Cela signifie que conquérir l'opinion publique et maintenir l'unité est une entreprise très difficile et qu'il faut faire toujours des efforts inlassables avec une haute vigilance pour y parvenir.
   Il faut orienter toutes les affaires vers le renforcement de l'union monolithique du Parti et des masses en les y subordonnant et traiter correctement tous les problèmes posés selon les principes du Parti et de la classe ouvrière en cherchant à savoir avant tout si les mesures qu'on envisage profiteront ou non à cette union.
Nos cadres doivent lutter avec abnégation, doués de l'esprit de dévouement distingué à la révolution.
   Notre Parti a fixé le développement équilibré et simultané de tous les domaines de l'édification du socialisme, de toutes les régions du pays et de tous les secteurs de l'économie nationale comme la stratégie de développement à la coréenne, et pris une décision stratégique destinée à se charger d'une tâche à moyen et long terme du développement rural et local, cette tâche non facile, en appliquant l'immense tâche de lutte du plan quinquennal présentée par son VIIIe Congrès.
   C'est une démonstration évidente de la position révolutionnaire de notre Parti de s'acquitter de la responsabilité assignée par l'époque et la révolution et de répondre sans condition à la confiance et aux attentes du peuple, et cela demande une foi et une combativité révolutionnaires redoublées et une lutte intense et dévouée de tous nos cadres.
   Comme l'a montré la vie de nombreux fidèles qui ont soutenu fermement l'œuvre du Parti au cours de la période allant de la fondation du Parti à l'heure actuelle, celui qui se donne corps et âme à la cause sacrée pour la patrie et le peuple en surmontant toute difficulté, animé de la foi et de l'optimisme, est vraiment un révolutionnaire digne de ce nom. 
   Celui qui n'a pas de foi ni d'optimisme en l'avenir ne peut éprouver la joie de mener la révolution, mais hésiter à vaincre les difficultés et obstacles rencontrés.
   Les cadres doivent voir clair dans la valeur absolue du socialisme à la coréenne et la réalité promettant l'avenir radieux du développement général de l'Etat et appliquer parfaitement les décisions du Congrès du Parti, des sessions plénières et des sessions du Bureau politique du Comité central du Parti en surmontant tous les défis et obstacles, animés de l'esprit révolutionnaire de confiance en soi et d'opiniâtreté.
   Il leur incombe impérieusement de faire preuve d'un sens aigu des responsabilités et d'une abnégation illimitée dans l'accomplissement de leurs fonctions.
   Qui dit esprit de dévouement à la révolution dit sens aigu des responsabilités à l'égard des tâches révolutionnaires et abnégation illimitée.
   L'époque actuelle, caractérisée par une grande bataille de construction, inédite dans l'histoire de l'édification du socialisme, réclame des cadres ayant un sens aigu des responsabilités, des hommes d'action, dynamiques, opiniâtres et aptes à obtenir des résultats tangibles grâce à une exécution stricte.
   Cependant, certains de  nos cadres s'avèrent irresponsables, péchant par formalisme, finasserie et crainte de se compromettre, freinant ainsi notre marche.
   Les cadres se doteront de l'idée qu'ils doivent répondre entièrement de leurs tâches devant le Parti et l'Etat, se creuseront sans cesse et s'attacheront à obtenir des résultats toujours plus substantiels.
   Un révolutionnaire authentique doit, en digne responsable, se proposer de bon gré les tâches les plus difficiles, s'il le faut pour servir la révolution, loin de chercher à limiter ses responsabilités ou de faire preuve d'égocentrisme.
   Il faut s'affranchir de l'égocentrisme consistant à passer outre aux problèmes s'ils ne les trouvent pas de leur compétence, mais considérer toutes les affaires du point de vue du Parti et de l'Etat.
   Nos cadres acquerront l'esprit de dévouement au peuple pour devenir ses vrais serviteurs.
   La substance des idées et de l'esprit datant de la fondation de notre Parti consiste dans l'idée de la primauté des masses populaires.
   Au seuil de la fondation du Parti, les communistes coréens ont gravé dans le drapeau rouge sacré de celui-ci leur idéal sublime d'édifier dans la patrie un monde où le peuple serait le maître, leur foi et leur volonté de se sacrifier corps et âme pour servir le peuple.
   Depuis près de 80 ans qu'il a lutté pour défendre le drapeau rouge, symbole des idées et de l'esprit ayant présidé à sa fondation, notre Parti a sauvegardé fermement son caractère et sa nature de parti authentique du peuple, ouvrant la grande époque de la primauté des masses populaires, époque inédite dans l'histoire politique des partis socialistes au pouvoir.
   L'idée de primauté des masses populaires n'est pas un mot d'ordre abstrait, mais le crédo politique propre à notre Parti, présent dans ses lignes et ses politiques et jouissant de la sympathie de notre peuple.
   Notre Parti, en dépit de multiples épreuves, projette de vastes entreprises visant à réaliser l'idéal du peuple, les réalise sans faute et partage heurs et malheurs avec le peuple d'autant plus qu'il le trouve en difficulté, style d'action qu'aucun parti au pouvoir dans le cadre du socialisme ne peut imiter, loin de là.
   L'idée de primauté des masses populaires, c'est là que résident la nature de notre Parti et sa capacité d'exercice du pouvoir d'Etat.
   L'esprit de dévouement au peuple de nos cadres doit se manifester dans un soutien sincère apporté à la politique de primauté des masses populaires pratiquée par le Comité central du Parti et dans un service loyal au peuple.
   Les cadres doivent commencer par adopter une vision pertinente du peuple et une attitude judicieuse envers lui.
   Un cadre dépourvu d'une idée correcte du peuple ne peut le respecter, ni le servir, c'est une vérité évidente.
   Si notre Parti a pu accomplir de grands exploits immortels, c'est qu'il s'est fait, dès sa fondation, un devoir naturel de sanctifier le peuple et de le servir, parvenant ainsi à jouir de son soutien et de sa confiance absolus malgré le changement de temps et de génération.
   Il est inconcevable de parler de la ligne, de la politique, de la lutte, de l'exploit d'un parti séparé du peuple; il en est de même pour la valeur des cadres coupés du peuple.
   Les cadres ne doivent jamais abandonner l'idée que leur raison d'être est de servir le peuple et non d'être servis par lui, et l'attitude favorable pour sanctifier le peuple et pour le considérer comme leur maître, quand et où que ce soit.
   Notre Parti, lors de son VIIIe Congrès, a insisté tout particulièrement sur la nécessité de porter plus haut le mot d'ordre de la «sacralisation du peuple» parallèlement à ceux de l'«union sans faille» et de la «confiance en soi» et l'a proclamé au monde entier.
   Les cadres feront leur de l'intention du Parti, se conduiront avec modestie et loyauté envers le peuple et s'acquitteront avec abnégation de leur devoir de serviteurs du peuple.
   Récemment, on a amené des gens de la région sinistrée dans la capitale pour leur donner tous les soins nécessaires et instruire les enfants, et a décidé d'ajouter à titre supplémentaire à la politique de développement rural du Parti la construction d'établissements sanitaires, d'établissements scientifiques, éducationnels et de vie culturelle et d'établissements d'administration céréalière; ces mesures révolutionnaires relèvent de la volonté de notre Parti de sacraliser le peuple.
   Si l'on envisage une entreprise, on doit tenir compte si elle ne porte atteinte aux besoins et intérêts du peuple et ne lui donne des inconvénients; il convient de régler les problèmes posés, du point de vue du peuple et conformément à l'amélioration du confort et du bien-être de celui-ci.
   Nos cadres doivent, en considérant la confiance illimitée du peuple qui appelle le Parti du travail sa mère comme sa confiance et son attente pour eux, se faire un devoir de trouver toujours du travail pour le peuple et résoudre activement les problèmes dont le peuple souffre en attendant leur règlement.
   Il est particulièrement important de parler avec courtoisie pour perfectionner les qualités de cadre comme le désire le Parti.
   Comme il le fait de tout temps, les qualités morales des cadres relèvent d'un problème politique sérieux directement lié au prestige du Parti.
   Je souligne une fois de plus que si les cadres commettent une erreur dans une parole et une action, ils finiront par ternir le prestige du Parti et séparer celui-ci d'avec les masses.
   Les aînés révolutionnaires ont jeté, dès le début de la fondation du Parti, des assises solides de celui-ci et rehaussé son prestige, mais ils ont vécu, malgré leurs exploits accomplis dont tout le monde fait l'éloge, sans le moindre écart avec le peuple et établi un fondement de l'esprit sain du Parti par le dévouement au peuple et les méthodes d'action envers les masses.
   Quand ils abordent les masses qu'elles soient dix ou un seul homme, les cadres doivent se conduire, visage souriant, avec courtoisie et conduire sincèrement même ceux qui ont commis des erreurs.
   Ils se conduiront humblement devant les masses pour se mêler sans façon à elles et seront dotés de nobles qualités morales et de la chaleur humaine destinées à respecter le peuple dans chaque parole et dans chaque action.
   Une lutte toujours plus intense doit être menée pour extirper les abus de pouvoir, les pratiques bureaucratiques et la thésaurisation illicite.
   Ces manifestations sont la première cible à combattre, parce que tout à fait contraires aux idées et à l'esprit datant de  la fondation de notre Parti.
   Au lieu de penser à jouir d'un traitement de faveur en se considérant comme des êtres extraordinaires et à faire des profits en abusant de leur pouvoir, les cadres doivent s'accoutumer à vivre à l'égal du peuple.
   Les temps ont évolué considérablement depuis la fondation de notre Parti, mais celui-ci lutte toujours à l'avant-garde du peuple avec le même mode d'existence et d'action.
   Les cadres doivent retenir que les moindres manifestations chez eux d'abus de pouvoir, d'esprit bureaucratique et de propension à la thésaurisation finissent par porter préjudice au Parti et atteindre leur statut politique, et travailler et vivre avec modestie, simplicité et sobriété et se contrôler eux-mêmes et se reprendre.
   De même, ils ne doivent pas ménager leurs conseils et leur aide empreints de camaraderie pour mettre en garde leurs collègues contre les moindres manifestations de ces tendances et éduquer aussi les leurs et leurs parents pour les prévenir contre les manifestations négatives.
   Pour devenir des révolutionnaires communistes imprégnés des idées et de l'esprit qui ont prévalu à la fondation du Parti, nos cadres sont tenus d'étudier assidûment.
   L'étude est l'étape primordiale de la formation des cadres à l'esprit de dévouement au Parti, à la révolution et au peuple, un moyen important pour leur formation révolutionnaire.
   Ils doivent, conscients de la nécessité de l'étude pour le raffermissement de leur dévouement au Parti et leur formation révolutionnaire, faire preuve de bonne volonté, de persévérance et d'efficacité dans l'étude.
   Ils doivent s'investir en priorité dans l'étude pour s'imprégner de la ligne de conduite et de la politique du Parti.
   Les idées révolutionnaires de notre Parti, drapeau invincible pour la cause Juche, offrent le guide le plus juste pour l'édification du Parti de la nouvelle époque et l'ouverture de l'âge d'or de l'Etat.
   Les cadres ne doivent pas oublier qu'ils ne peuvent, sans connaître les idées et la politique de notre Parti, s'acquitter de leurs devoirs importants assignés par le Parti, ni suivre le rythme de la marche de l'époque. Ils s'appliqueront à l'étude pour s'imprégner de la pensée et de la politique du Parti.
   Ils étudieront les documents du Parti par ordre chronologique, de façon systématique, sur tous les plans et en profondeur pour se faire une foi des idées révolutionnaires du Parti.
   Surtout, ils intensifieront l'étude de la nouvelle politique du Parti en matière de développement local et autres politiques actuelles pour en percevoir la substance et y découvrir ainsi ce qu'ils ont à faire et prendre les mesures d'application nécessaires.
   Ce qui s'impose tout particulièrement à l'heure actuelle pour s'imprégner des idées et des théories de notre Parti est d'étudier de façon substantielle la ligne d'édification du Parti de la nouvelle époque.
   Les cadres se pénétreront de l'intention du Comité central du Parti d'inaugurer une nouvelle prospérité du Parti par la poursuite des idées et de l'esprit ayant présidé à la fondation du Parti et étudieront sérieusement la ligne d'édification du Parti en 5 points pour en intégrer dans leur foi la substance, l'originalité, la pertinence et la grande vitalité, puis rechercher la méthode d'application adéquate.
   Il est important aussi d'étudier en profondeur l'histoire de la fondation et du développement de notre Parti.
   Le Parti exige que sa nouvelle prospérité commence par l'assimilation par les cadres de cette histoire et de la noblesse morale des aînés, auteurs d'exploits immortels accomplis pour le commencement et le progrès de l'œuvre d'édification du Parti Juche.
   Tous les cadres doivent mener avec efficacité, sous diverses formes et par des méthodes variées, l'étude de l'histoire de notre Parti pour connaître aussi clairement que s'ils l'avaient expérimenté comment la première génération de révolutionnaires ont dû traverser de rudes épreuves pour entreprendre et réussir l'édification du Parti et comment les 2e et 3e générations ont dû continuer en héritant l'âme et l'esprit des aînés.
   Ils sont tenus de s'imprégner de l'histoire et de la tradition de l'unité et de la cohésion de notre Parti qui ont coûté si cher et qui n'ont pas leur pareille dans l'histoire des autres partis révolutionnaires et partis au pouvoir dans le cadre du socialisme; de même, ils s'instruiront sur la façon dont la génération précédente de combattants ont défendu le Comité central du Parti et la révolution quand de rudes épreuves ont menacé la révolution.
   Pour devenir des révolutionnaires communistes imprégnés des idées et de l'esprit remontant à la fondation du Parti, les cadres doivent s'appliquer à se former et à s'endurcir à travers la vie militante.
   La vie militante est l'école de formation révolutionnaire et le creuset de l'endurcissement révolutionnaire: elle permet aux cadres d'acquérir l'esprit de dévouement au Parti, à la révolution et au peuple et à se raffermir dans cet esprit.
   Quiconque néglige sa vie militante et ne s'efforce pas de raffermir son esprit de dévouement au Parti finit par dégénérer spontanément et tourner sa veste. Les cadres doivent le retenir et militer de leur propre volonté pour raffermir leur esprit de dévouement au Parti et leur tempérament révolutionnaire.
   La participation consciencieuse à la vie du Parti en tant qu'adhérents simples, avec une haute vision de l'organisation du Parti, est, pour les cadres, non seulement un devoir stipulé dans les statuts du Parti, mais aussi un processus de formation de qualités de révolutionnaires.
   A l'exemple des combattants révolutionnaires de la résistance antijaponaise, qui se sont attachés à raffermir leur esprit de dévouement au Parti en dressant d'eux-mêmes le bilan de leur militantisme dans des combats et des marches, les cadres apprendront à respecter l'organisation du Parti et adopteront une attitude responsable à l'égard des décisions de celle-ci.
   A travers une participation consciencieuse aux réunions du Parti, au bilan de la vie militante et aux études au sein du Parti, ils doivent apprendre à s'habituer au travail et à la vie réglementés exigés par la discipline du Parti, et s'efforcer volontairement d'obéir à la direction et au contrôle de l'organisation du Parti.
   Les cadres doivent s'attacher à s'aguerrir au creuset de la critique et de la lutte idéologique pour perfectionner leur militantisme.
   L'autocritique et la critique fondée sur les principes et empreinte de camaraderie sont les meilleurs remèdes politiques pour amener les cadres à prendre conscience de leur devoir de membres du Parti et de révolutionnaires et à redoubler d'effort; la lutte idéologique est l'essentiel pour les transformer en révolutionnaires.
   Les cadres veilleront en permanence sur leur propre vie militante à la lumière des statuts et des normes du Parti, révéleront leurs défauts à l'organisation du Parti pour les corriger avec courage.
Ils doivent, si leurs camarades font des fautes, les critiquer sans transiger, du point de vue des idées, de la politique et de la discipline du Parti, et loin de s'en contenter, les aider de tout cœur à se corriger.
   La formation des révolutionnaires communistes imprégnés des idées et de l'esprit ayant présidé à la fondation du Parti dépend grandement du rôle joué par les organisations du Parti.
   Il ne suffit pas de faire appel à la seule volonté des cadres eux-mêmes pour raffermir leur esprit de dévouement au Parti, à la révolution et au peuple. 
   Si l'on passe sous silence et néglige les manifestations de désordre, d'indiscipline et de nature négative de toutes sortes relevées chez les cadres, on ne pourra sauvegarder les idées et l'esprit datant de la fondation du Parti et par conséquent, l'avenir du Parti et de la révolution ne pourra être assuré.
   Les organisations du Parti de tous les échelons doivent retenir que la transformation révolutionnaire des cadres est une entreprise majeure concernant l'avenir du Parti et l'issue de l'œuvre socialiste, et veiller à intensifier l'éducation et le contrôle des cadres pour instaurer une discipline rigoureuse au sein du Parti.
   Elles doivent exiger des cadres qu'ils travaillent et vivent conformément aux règles et à l'ordre intérieurs du Parti, et exercer un contrôle sévère pour qu'ils établissent pour eux-mêmes un plan d'action précis propre à tirer des résultats sensibles d'un travail exécuté avec enthousiasme; elles veilleront ensuite strictement à ce qu'ils s'y conforment.
   Elles veilleront, par éducation et contrôle, à ce que les cadres ne se conduisent jamais à l'encontre des principes et de la discipline du Parti pendant leur travail de direction et dans leur vie quotidienne ; s'ils font des fautes, elles les mettront à l'index pour les corriger, loin de taire leur cas.
   Elles feront appel à une méthode précise pour leur donner la formation révolutionnaire répondant aux exigences du développement de la révolution et à leur niveau de préparation; elles perfectionneront sans cesse ce travail en corrigeant à temps les déviations qui se manifesteront dans ce domaine.
   L'année prochaine, significative parce qu'elle marquera le 80e anniversaire de la fondation du Parti du travail de Corée, revêtira en même temps une importance majeure parce que le 8e Comité central du Parti devra conclure ses travaux.
   Nous sommes tenus d'entreprendre avec bonheur dès ce moment les préparatifs nécessaires pour célébrer le 80e anniversaire de notre Parti par un grand festival politique destiné à dresser le bilan de l'histoire de l'exercice du pouvoir d'Etat socialiste par notre Parti et à marquer un tournant dans l'inauguration d'une nouvelle et grande époque de renforcement du Parti et d'édification de l'Etat.
   De même, les tâches de la politique définie par le VIIIe Congrès du Parti devront être achevées avec bonheur.
   J'invite tous les cadres à s'imprégner des idées et de l'esprit ayant présidé à la fondation du Parti, et à s'acquitter de leurs responsabilités et de leur devoir de commandants de la révolution, dans la lutte menée aujourd'hui pour inaugurer la plus brillante époque de renforcement du Parti et de relèvement du pays.
   Une confiance redoublée et un enthousiasme débordant revigorent notre lutte, nous permettant d'aller d'un pas plus sûr encore, pour accélérer l'édification du socialisme et du communisme en poursuivant les idées et l'esprit les plus précieux et sacrés.
   La cause du Parti du travail de Corée s'avère juste aussi bien par les idées qui ont présidé à son commencement que par le triomphe auquel elle est appelée.
   L'âme de nos aînés révolutionnaires nous encourage.
   Faisons briller notre honneur et nos responsabilités d'élites du grand Parti et de commandants de la révolution par un grand enthousiasme et des résultats brillants de notre travail et poussons la révolution de la nouvelle époque à un essor.