Chers citoyens sinistrés !
Comment allez-vous ?
Dépaysés par la calamité naturelle subite, vous devez subir un grand nombre de difficultés et de souffrances.
J'ai été récemment témoin de votre situation sur le lieu d'inondation et pris des mesures d'urgence d'Etat dans le cadre du Comité central du Parti mais pourtant, à votre pensée, je n'ai pu avoir l'esprit calme.
Certes, tous les jours, on m'a rapporté plusieurs fois que tous les sinistrés jouissaient d'une vie plus que moins stable, mais je n'ai pu cependant me sentir un seul moment rassuré.
Me voilà de retour aujourd'hui sur le terrain pour me renseigner plus en détail sur la situation, prendre différentes nouvelles dispositions sur la réparation et arrêter d'importantes mesures d'Etat supplémentaires en votre faveur.
Voici déjà de nombreux jours que, frappés par un grand malheur subit, vous avez dû faire face à un cadre de vie irrégulier dans des demeures inconfortables. J'ai tant d'envie de vous consoler et je me plains de ne pouvoir vous aider autant qu'il faudrait.
Le pays entier s'est mis en branle pour accorder une aide sincère, mais je me sens débordé par l'angoisse et l'impatience à la pensée de l'impossibilité de vous affranchir tout de suite des souffrances subies en vivant sous des tentes improvisées, emplies d'humidité et dans des établissements publics peu équipés.
Et pourtant, je me sens un peu soulagé et grandement réconforté, à vous voir en bonne santé et sans l'air d'une quelconque peine.
Il est du devoir de notre Parti et de notre gouvernement de vous insuffler force et courage, mais, par contre, ce sont vous qui nous en donnez.
En effet, vous comptez toujours et mettez un grand espoir sur notre Parti et notre gouvernement, confiance qui s'avère absolue et inconditionnelle en ces heures de grave calamité. J'en suis vraiment reconnaissant et j'en tire une grande fierté.
En même temps, j'en viens à prendre plus conscience de mon devoir de faire davantage encore pour notre peuple si méritant, qui fait preuve toute sa vie d'une pure loyauté et d'un sens invariable du devoir mutuel en tenant fermement à notre Parti.
Je tiens d'abord, à cette occasion, à vous assurer que le Comité central du Parti et le gouvernement de notre République partageront en tout temps le sort des sinistrés que vous êtes.
Le peuple est la base et le pilier du Parti et de l'Etat, le point de départ et d'arrivée de toutes leurs activités.
Approcher le peuple et partager son sort d'autant plus dans les circonstances difficiles, tel est le mode d'existence et d'activités propre de notre Parti.
La Direction de notre Etat doit, quand le peuple est en proie à un sinistre comme en ce moment, se trouver sur le terrain des dégâts, le chantier de réparation.
Je vous exprime encore une fois mon profond sentiment de consolation et je profite de la présente occasion pour résumer les mesures les plus possibles à prendre par notre Parti et notre gouvernement pour favoriser le bien-être des sinistrés et réparer les dégâts.
En ce moment, toutes les activités du Parti et de l'Etat convergent vers la réparation des dégâts.
Les dégâts ont été relevés non seulement en ce lieu mais encore dans le bassin de l'Amnok dans les provinces du Jagang et du Ryanggang.
Pour assurer dans les meilleurs délais et au niveau suprême la réparation des dégâts, le Parti et le gouvernement ont décidé de consacrer d'immenses forces matérielles et humaines à la réparation des dégâts même au prix de régler en partie les importants projets de construction étatiques.
Rien n'est plus important et plus urgent en ce moment pour nous que de stabiliser la vie des sinistrés et d'arrêter des mesures de sécurité durable contre de nouvelles inondations éventuelles.
Parallèlement à l'effort soutenu pour ramener au plus tôt à la normale la vie des sinistrés, une enquête générale et minutieuse est en cours sur les dégâts subis, entreprise efficace préalablement menée pour effacer les traces du désastre et le secteur concerné s'active pour élaborer un plan de réparation scientifique.
Un effectif de quelque 130 000 bâtisseurs, formé notamment de militaires de l'Armée populaire et de jeunes civils, est réparti rien que dans la région sinistrée de la province du Phyong-an du Nord.
Une commission centrale d'Etat chargée de prendre les mesures pour la réparation des dégâts a été organisée, ainsi que des quartiers généraux locaux dans toutes les provinces pour commencer déjà à opérer, et le transport du matériel à l'usage de la réparation est déjà passé à un système d'urgence.
Notre objectif consiste à renouveler vos chers villages insulaires et toute la région nord-ouest du pays pour les rendre méconnaissables en faisant preuve d'une volonté énergique, en menant des opérations éclair, en mettant fidèlement en pratique le projet.
Camarades !
Tout le peuple s'est impliqué dans la réparation des dégâts, mais ces dégâts se révèlent trop grands pour qu'on puisse s'attendre à l'achèvement de la réparation des maisons des sinistrés et de nouvelles et la stabilisation de leur vie avant au moins deux ou trois mois.
Le plus important à faire entre temps par le Parti et le gouvernement est de prendre le plus de soin possible de la vie des sinistrés.
A cet égard, je consulte tous les jours les cadres dirigeants des organismes connexes.
Il faut établir un judicieux système de diffusion de journaux et d'autres publications et installer des appareils de télévision dans les familles et sur les lieux publics pour que tout le monde puisse entendre la voix du Parti ; de même, il faut prêter particulièrement attention à l'alimentation des sinistrés.
Le plus difficile problème posé dans la région sinistrée est celui de la vie et de l'éducation des enfants préscolaires et scolarisés.
Certains cadres dirigeants de notre gouvernement, peu expérimentés et insuffisamment formés, se contentent de se préoccuper des travaux de réparation et négligent purement et simplement les problèmes d'entretien et d'éducation des enfants préscolaires et scolarisés.
Il serait très inconfortable pour les enfants de vivre sous des tentes et d'habiter en commun avec d'autres familles dans les mêmes demeures jusqu'à l'achèvement de la réparation des dégâts. Pire encore, il va de soi que cette situation affecterait grandement leur éducation.
On constate aussi que les mesures de sécurité médicale se bornaient à la fourniture des médicaments et ne prévoyaient pas de fournir un service médical effectif.
J'ai fait une critique sur ce point en consultant hier les départements concernés du Comité central du Parti.
Aussi a-t-il été décidé de mettre en vigueur le système d'urgence consistant à emmener à Pyongyang tous les enfants, y compris les enfants d'âge scolaire, des familles sinistrées des provinces du Pyong-an du Nord, du Jagang et du Ryanggang pour les entretenir et les éduquer, pendant la réparation des dégâts, dans des conditions sûres et confortables fournies entièrement aux frais de l'Etat.
L'entretien, l'éducation et l'instruction des enfants, y compris les enfants d'âge scolaire, relèvent d'une affaire nationale de première importance qui n'admet aucune concession, quelles que soient les circonstances.
D'où la nécessité pour l'Etat de prendre entièrement en charge cette affaire pendant la réparation des dégâts.
En même temps, il est prévu d'accorder des bienfaits étatiques de valeur protectrice aux personnes âgées, aux personnes malades et physiquement diminuées, aux glorieux blessés militaires et aux mères de bébé à Pyongyang, jusqu'à la construction de nouvelles habitations dans la région sinistrée.
Selon des statistiques élémentaires, on compte parmi les sinistrés 2 198 enfants d'âge préscolaire, 4 384 enfants scolarisés, 4 524 personnes âgées, 265 personnes malades et physiquement diminuées et glorieux blessés militaires et 4 096 mères de nouveau-nés.
On comptera ainsi un total de quelque 15 400 sinistrés à emmener à Pyongyang.
Pour fournir cette assistance d'urgence étatique, le Comité central du Parti répartira lui-même des groupes d'orientation, pour s'occuper de ces sinistrés à Pyongyang dans l'hôtel 25-Avril et dans les bases d'entraînement aux revues.
On organisera des espaces d'éducation provisoire pour les enfants des sinistrés et constituera des équipes d'enseignement mobiles provisoires composées d'enseignants et d'éducatrices des écoles primaires, secondaires et des établissements d'enseignement préscolaire pour dispenser sans interruption l'enseignement à ces enfants à partir de la fin des vacances.
De même, on fera tout le nécessaire pour fournir suffisamment de céréales, d'aliments secondaires, d'articles de consommation courante et de médicaments aux sinistrés et organisera des troupes de service matériel et de service médical mobiles composées d'éléments bien préparés des unités de service et des hôpitaux importants de la ville de Pyongyang afin de leur assurer les meilleures conditions de vie prévues par les mesures d'entretien étatiques.
Certaines mères, je pense, peuvent avoir du mal à se séparer d'avec leurs jeunes enfants pendant quelques mois et d'autres personnes peuvent avoir de la difficulté à quitter leur région pour différentes raisons.
Il faut admettre les raisons personnelles, aussi pensons-nous mettre l'affaire sur le compte de l'intention et de la décision de chacun.
Mais, comme toute cette organisation a pour but d'aider un tant soit peu les sinistrés qui doivent avoir beaucoup de peine sur le lieu de catastrophe et d'alléger au maximum leur inconfort, je pense qu'ils peuvent compter là-dessus sans la moindre inquiétude.
Etant donné la primauté accordée à cette affaire d'importance étatique, le Parti et le gouvernement en assumeront l'entière responsabilité, prendront autant de soin que leurs propres parents et enfants de la santé et de la vie des sinistrés qui iront à Pyongyang, entoureront ceux-ci d'une attention particulière et d'une bonne volonté sincère pour qu'aucun malaise n'assombrisse leur figure ni leur cœur.
Même supposé que les sinistrés aient sauvé leurs biens familiaux, ils n'auraient pas de lieux sûrs où les garder. Voilà un autre problème.
Les sinistrés n'en parlent pas, mais ils doivent sans doute s'en préoccuper.
Il faut, par conséquent, pour conférer du confort aux sinistrés pendant la construction des nouvelles maisons d'habitation, mettre à leur disposition des lieux où se conservent de façon sûre leurs biens ménagers.
Cela fera du bien aussi aux sinistrés qui devront bénéficier de mesures protectrices à Pyongyang.
Camarades !
Nous devons retenir une fois de plus que la présente réparation des dégâts n'est pas un simple travail pour nous-mêmes, mais une âpre lutte contre l'ennemi.
Maintenant, les ennemis profitent stupidement de cette occasion où nous avons subi des calamités naturelles pour ternir l'image de notre Etat.
Il est important que les organisations du Parti et celles de travailleurs de tous les échelons, ainsi que tous les réseaux d'éducation et les habitants aient, par ce fait, une idée correcte des déchets humains de la République de Corée fantoche aux confins de notre territoire.
Les déchets médiatiques de la République de Corée fantoche taxent de tentative pour l'unité intérieure et de démonstration toutes les mesures prises par notre Parti et notre gouvernement pour les habitants des régions ayant subi récemment les dégâts d'inondation, les bienfaits socialistes en leur faveur et les belles coutumes communistes qui se manifestent dans toute la société ; et ils cherchent follement à porter atteinte à l'image de notre pouvoir et de notre régime en prétendant que le nombre de disparus des régions sinistrées est passé à un millier et que les autorités de renseignements ont saisi la chute de plusieurs hélicoptères en sauvetage et en répandant constamment ces données falsifiées.
De plus, ils sont allés jusqu'à faire courir des rumeurs selon lesquelles le 27 du mois dernier se sont tenues à Pyongyang des cérémonies consacrées à la fête de la Victoire, alors qu'il y a eu une perte en vies humaines dans les régions sinistrées.
Comme chez eux, on critique le gouvernement qui répond tardivement à toutes sortes d'accidents successifs et c'est la monnaie courante, peut-être leur intention est-elle d'invoquer des arguments absurdes diffamant notre réputation pour calmer le mécontentement de leur population et soulever l'opinion mondiale.
Lors de ma visite à l'unité aérienne qui vous a sauvés, j'ai dévoilé les détails du sauvetage, dont l'atterrissage d'urgence d'un hélicoptère en mission, et exprimé ma reconnaissance de ne pas dénombrer aucune perte humaine.
Les ennemis prétendent que ma réaction à l'information mensongère de leurs médias a pour objectif de dissimuler une lourde perte humaine.
Quel est leur but de faire de vous qui vous portez bien des disparus, des morts ? Evidemment !
C'est une propagande haineuse et une grosse provocation contre notre Etat, et un outrage à votre dignité.
J'ai une raison de parler de fausses nouvelles des médias de ce pays sal et ressens la nécessité de le faire.
Est-il nécessaire d'établir des données d'éducation à part ? Parce que ces faits vivants sont des données et matériaux éducatifs montrant la réalité et efficaces pour faire connaître combien les ennemis sont détestables, comment ils procèdent à la falsification et à la propagande politique fallacieuse complètement anachroniques pour ternir l'image de notre Etat, quelle est leur intention, pourquoi on les qualifie d'ennemis et de déchets.
Aucun pays dans le monde n'a de tels médias qui procèdent à la dénaturation extravagante des faits et à leur amplification.
Nous devons prendre bien conscience de leur nature.
Tout l'Etat est appelé, ces faits réels à l'appui, à avoir une juste conception de l'ennemi et à inspirer un sentiment contre celui-ci.
L'ennemi ne change jamais.
Il faut faire de cette occasion permettant de faire connaître qui est notre ennemi celle pour avoir une conception correcte de l'ennemi.
Ici sont présents les responsables de l'arrondissement d'Uiju et les cadres dirigeants des organismes du Parti et organes du pouvoir de la province du Pyong-an du Nord.
A cette occasion, je vais mentionner les tâches à accomplir par les organisations du Parti et organes du pouvoir des provinces pour la stabilisation de la vie des habitants des régions sinistrées et la réparation des dégâts.
Les maîtres s'acquitteront de leur rôle pour stabiliser le plus tôt possible la vie des sinistrés.
Comme vous l'avez vu de vos propres yeux, nombre de sinistrés sans abri de différentes régions, dont les provinces du Pyong-an du Nord et du Jagang, vivent à la belle étoile malgré la canicule, surtout sous la chaleur torride.
Dans le passé, quand un grand nombre de maisons d'habitation ont été détruites, nous en avons construit inconditionnellement de nouvelles pour les sinistrés ; maintenant, les habitants des régions sinistrées mettent une confiance dans notre Parti et mènent une vie, pleins d'optimisme.
Cependant, les organisations du Parti et organes du pouvoir des provinces ne doivent pas prendre à la légère la vie sous la tente des sinistrés qui ont perdu leurs foyers précieux.
Il leur convient de prendre des mesures rigoureuses pour approvisionner régulièrement les sinistrés en céréales, autres denrées alimentaires, matériau de chauffage et articles de première nécessité.
Les provinces, les villes et les arrondissements doivent assurer de façon responsable les besoins en céréales et en produits avec des approvisionnements en réserve et fournir rapidement les articles de secours offerts par l'Etat en vue de contribuer à la vie des sinistrés.
Il ne faut pas négliger même le moindre problème qui se pose dans la fourniture aux sinistrés, depuis la literie jusqu'aux articles de première nécessité, y compris articles hygiéniques, ciseaux, aiguilles et fil.
Une attention profonde doit être prêtée à la distribution de l'eau à usage quotidien.
Le problème d'eau se pose comme le problème le plus fondamental et élémentaire dans la vie humaine ; surtout, la fourniture de l'eau à usage quotidien dans les régions sinistrées où la retenue d'eau est polluée à cause de l'inondation est très imminente.
Les organisations du Parti et organes du pouvoir des régions concernées doivent éliminer l'idée de n'assumer que des titres provisoires et prendre des mesures rigoureuses pour fournir suffisamment de l'eau à usage quotidien jusqu'à la résidence provisoire des sinistrés.
L'insuffisance majeure dans les régions sinistrées est celle du secteur de la santé publique et de la prévention contre l'épidémie.
On doit aménager, en tenant compte du nombre des évacués, des bains publics, toilettes, dépotoirs et tuyaux d'écoulement, complètement munis de conditions hygiéniques, et les entretenir bien afin de tuer les sources pouvant provoquer toutes les maladies contagieuses.
Il faut mobiliser l'ensemble des médecins des régions concernées pour prendre soin de la santé des sinistrés avec un haut sens des responsabilités, maximaliser la fourniture de médicaments, dont ceux Coryo, et intensifier le travail antiépidémique.
On doit organiser et promouvoir énergiquement la réparation des dégâts destinée à faire atteindre à un niveau normal la production et l'ordre de la vie dans les régions sinistrées.
Il convient de procéder à un contrôle rigoureux de la sécurité des maisons d'habitation et des établissements publics et, sur cette base, d'en entreprendre promptement la réparation.
Il faut chercher à savoir en détail si la structure des édifices inondés s'est modifiée et que leurs bases seront stables, et veiller à ce que les dégâts secondaires causés par l'écroulement des établissements ne se produisent pas.
Il est important de distinguer l'édifice à construire et celui à réparer, d'établir les ordres de priorité et le plan de réparation et de donner la priorité à la construction et à la réparation de logements pour faire emménager les sinistrés.
En même temps, on doit faire avancer énergiquement la réparation des établissements publics et industriels ayant subi des dommages, surtout écoles, maternelles, hôpitaux, usines et entreprises, en vue d'assurer au plus tôt la vie socio-économique normale dans les régions concernées.
Il faut examiner en détail l'ensemble de la situation naturelle et géographique des régions sinistrées et l'état de protection de leurs rivages en vue de pousser, sur cette base, avec un calcul scientifique, l'élaboration de plans et les travaux de construction des digues et surtout, évaluer exactement les conditions du niveau d'eau maximal et construire des installations de protection contre l'inondation là où il le faut.
On se trouve dans la situation où on doit subir naturellement des dommages si l'eau se déverse en grande quantité dans le fleuve Amnok. Il faut profiter de cette occasion pour vaincre décisivement une telle faiblesse durable en vue d'éliminer totalement les sources de risque des dégâts d'inondation dans l'arrondissement d'Uiju et la ville de Sinuiju situés en aval de l'Amnok.
Il convient de réparer rapidement les infrastructures importantes des régions sinistrées, dont routes, chemins de fer, télécommunications et réseau d'énergie électrique.
Comme l'assurance de communications est pressante tant pour envoyer à temps sur place des personnels mobilisés pour la réparation, des équipements et des matériaux que pour donner aux habitants du lieu une vie économique libre, on doit ouvrir avant tout des routes et des voies ferrées de concert avec les unités de l'Armée populaire engagés dans cette entreprise.
Un effort doit être porté sur la réparation des télécommunications et du réseau d'énergie électrique pour satisfaire dans un temps record les besoins en la matière nécessaires à la vie des habitants et à la réparation.
Le secteur agricole doit réparer les dommages de façon responsable.
La présente inondation a submergé une large superficie de terres cultivées de plusieurs régions, mais il est appelé à redoubler d'effort, sans les abandonner ni perdre ses forces, et à arrêter des mesures rigoureuses pour prévenir l'extension des dégâts.
Il doit en tirer une leçon, trouver des éléments défectueux des retenues d'eau, des digues et des canaux et prendre des mesures sévères pour les réparer et renforcer rapidement, et adopter des mesures scientifiques et techniques destinées à améliorer la croissance des plantes agricoles dans les champs inondés.
Il convient d'examiner en détail l'état des stations de drainage et de pompage pour doubler leur capacité afin de protéger les terres cultivées contre l'inondation et de les faire fonctionner régulièrement à plein régime sur les plans scientifique et technique.
On doit donner la priorité au travail politique destiné à insuffler une foi aux cadres de base et aux cultivateurs des fermes agricoles et à les motiver et diriger efficacement et avec un haut sens des responsabilités les travaux de réparation des plantes agricoles ayant subi des dommages.
Et on poussera énergiquement les travaux de réparation des terres cultivées ensevelies et perdues.
Camarades !
Actuellement, nous sommes confrontés à la tâche de prévention de nouvelles calamités naturelles, tâche non moins sérieuse et impérieuse que la réparation des dégâts.
Depuis des années, les aléas climatiques catastrophiques entraînent des dégâts croissants chaque année dans le monde entier ; et même dans notre pays, aucune région n'est invulnérable aux inondations et aux typhons.
Négliger, dans ces conditions, la prévention contre les calamités naturelles en alléguant les particularités de sa région et en consultant les observations météorologiques est un acte dangereux et intolérable ; autant vaut mettre en jeu la vie de la population.
Les organisations du Parti et organes du pouvoir locaux doivent se reprendre et redoubler d'effort pour la prévention contre les nouvelles calamités susceptibles d'être causées par les aléas climatiques en le considérant comme une nécessité vitale et parvenir à cette fin.
Dans l'immédiat, il leur revient d'instaurer un système prompt et judicieux de communication des prévisions météorologiques, et, à la fois, d'établir, dans tous les secteurs et unités d'activité locaux, une discipline, un ordre et un système selon lesquels agir pour prévenir tout dégât pouvant provenir des pluies fortes et des typhons prévus.
Les actuels dégâts d'inondation ont mis en relief l'importance, dans la prévention contre les calamités, de resserrer les liens et coopération entre les régions et domaines.
Dès l'apparition d'une crise, les régions du pays resserreront leurs liens pour échanger en temps opportun les informations sur les facteurs catastrophiques, les contrôler et gérer activement, et surtout, dans le cas de grandes pluies et inondations éventuelles, toutes les unités d'activité qui s'occupent des centrales électriques et des barrages de réservoir d'eau doivent obéir inconditionnellement au système central unifié d'administration des eaux.
Il importe de renouveler le système étatique d'administration des eaux et de mettre sur pied l'organisme spécialisé nécessaire pour établir et pratiquer une politique unifiée et l'appliquer dans les domaines différents pour toutes les régions du pays depuis leur alimentation en eau potable jusqu'à la prévention contre les inondations, la sécheresse et autres catastrophes, c'est-à-dire instaurer un système conjoint d'administration des eaux.
Ces inondations nous ont donné la leçon qu'il est impérieux de redynamiser les organismes d'administration des barrages dans leur rôle et d'établir au plus tôt un système de commandement conjoint et de le rendre scientifique.
Les actuels organismes chargés de la prévention contre les dégâts ne font que de dresser des statistiques, ne valant rien par conséquent.
Ce n'est qu'un aspect de l'attitude irresponsable de nos cadres dans leur travail. La persistance de leur mentalité sclérosée avec leur méthode de travail formaliste ne peut servir à rien, aussi nombreux que soient les organismes chargés de prévention contre les calamités.
Il convient d'étudier la question de savoir comment établir une période d'alerte contre les inondations pendant la saison des grandes pluies, comment diriger de façon unifiée les unités d'administration des eaux, organisées par secteur et région, et comment faire fonctionner le système de prévention contre les inondations.
Il faut en même temps établir un système conjoint plus scientifique pour la prévision des inondations.
Dans le bâtiment, comme je l'ai déjà souligné, le manque de vigilance à l'égard des pires éventualités finit par entraîner de graves catastrophes.
Tant à construire de nouvelles maisons, il faut construire des maisons de haute valeur qui puissent durer 50 ou 100 ans après avoir estimé la sécurité géographique naturelle et pris des mesures strictes pour la prévention contre les calamités en vue d'éviter les nouveaux dégâts.
A cet effet, il faut déterminer judicieusement les emplacements des constructions en prenant pour critère principal l'appréciation de la sécurité, élaborer au mieux les plans des constructions en tenant compte amplement du confort et des besoins de la population, augmenter davantage les besoins quantitatifs en matériaux de construction de tous les appartements et rehausser le sens des responsabilités des constructeurs pour assurer une haute solidité aux bâtiments.
Dans la construction des logements, la vitesse de même que la qualité sont des facteurs importants, mais la modernité n'est pas moins importante par rapport au haut niveau de civilisation de notre peuple.
Il faut dessiner et construire de façon variée et particulière tous les logements pour qu'ils mettent en valeur l'esthétique moderne et les particularités de la région et du village.
Je tiens à souligner tout particulièrement qu'il faut absolument bannir la pratique erronée consistant dans la solution facile : démolir tout simplement, sans aucune évaluation exacte, les logements existants et en construire de nouveaux à la place de façon approximative.
Pour faire face à toute crise, il faut donner quotidiennement aux habitants l'enseignement requis.
Il convient de mener un travail substantiel pour rehausser la conscience des habitants pour faire face à toute crise, d'étudier et de déterminer avec précision les lieux sûrs et le guide d'action pour évacuer les habitants lors d'une crise, et de mener un travail intense pour mettre en réserve les moyens de sauvetage indispensables pour les circonstances d'urgence variées.
Dans toutes les régions du pays, il faut réviser les capacités de prévention contre les calamités naturelles pour trouver et combler à temps les défauts relevés, découvrir et éliminer les lieux dangereux en prévision des pires situations, notamment les pluies diluviennes, les inondations, les typhons et les raz-de-marée, et mener à bien l'aménagement des montagnes et la régularisation des cours d'eau.
Camarades !
L'énorme tâche de réparation des dégâts qui doit poser un jalon dans l'allègement des souffrances du peuple et l'amélioration de son bien-être et changer la région exige un sens particulièrement aigu des responsabilités des cadres des instances locales du Parti et du pouvoir.
Tous les cadres sont invités à soutenir avec bonne volonté la population sinistrée et à partager joie et souffrance avec elle.
Le respect et le dévouement oblatif envers le peuple sont obligatoires à nos cadres qui doivent s'attacher davantage à leurs obligations quand ils le voient dans le malheur.
En particulier, les permanents du Parti doivent pénétrer les masses nouant des liens étroits avec elles, faisant bloc avec elles, pour les engager dans la réparation des dégâts.
Pour terminer, je tiens à insister pour qu'on se mette en garde contre les déviations dans l'aide accordée à la population sinistrée.
En ce moment, toutes les régions du pays, sans parler du Comité central du Parti, du Cabinet, des ministères et des organismes du niveau central se livrent à l'assistance aux sinistrés.
Cette assistance doit se faire selon le principe du consentement au lieu d'être organisée ou imposée par en haut.
Dans le passé, quand une calamité naturelle, dont les inondations, se déclarait, des organismes, entreprises et organisations de travailleurs faisaient la collecte de biens d'assistance en définissant même les espèces et les quantités à livrer et des cadres, poursuivant les honneurs, organisaient exprès cette assistance pour collecter des biens à fournir aux sinistrés.
Il est erroné d'aller jusqu'à surcharger le peuple sous prétexte qu'il s'offre à aider sans murmurer les sinistrés parce qu'il le considère comme son devoir légitime.
Une telle assistance ne vaut pas ce que veut dire ce mot.
On intensifiera le contrôle et la direction pour que l'assistance se fasse dans toute la société selon le principe du consentement, de sorte qu'elle mette en évidence notre coutume sociale de partager réellement le sort de ceux qui sont en proie d'une douleur ou d'une tristesse et de les aider.
En même temps, un contrôle serré sera exercé, d'une part, pour qu'on enregistre, répartisse et fournisse équitablement et rationnellement le fonds et le matériel d'assistance afin qu'ils servent efficacement à l'amélioration de la vie des sinistrés et à la réparation des dégâts et, d'autre part, contre les pratiques négatives telles que la manifestation de la tendance à se prévaloir, à détourner et à s'approprier.
De nombreux pays et organisations internationales ont fait parvenir leur intention de nous fournir une aide humanitaire.
Je les en remercie.
Mais dans tous les domaines et toutes les voies des affaires d'Etat, nous tenons en priorité au mode de règlement consistant à s'appuyer sur la confiance absolue dans le peuple et sur nos propres forces.
Dans les actuels travaux de réparation des dégâts, le Comité central du Parti et le gouvernement prennent appui d'abord et avant tout sur l'ardeur patriotique et la vaillance de notre peuple et sur les potentialités de notre pays.
Comme il a été de même jusqu'ici, nous faisons cas plus que tout de notre confiance dans nos propres forces et mettrons en valeur la force et l'intelligence du peuple pour résoudre tous les problèmes ; et nous continuerons ainsi à accroître sans cesse les capacités de notre pays pour nous ouvrir la voie à suivre par nos propres moyens et efforts.
Ce principe sera respecté principalement au fur et à mesure de l'avancement régulier, sous la direction unifiée et efficace de notre gouvernement, de tous les travaux prévus grâce à la mobilisation de toutes les forces étatiques pour la réparation des dégâts.
Camarades!
La capacité de mobilisation de tout l'Etat et de tout le peuple, voilà qui nous permet de disposer de la clé d'une victoire certaine dans la réparation des dégâts.
Pour s'acquitter de la tâche historique que nous nous sommes assignée nous-mêmes au nom de notre cher peuple, au nom de notre avenir, le Parti et le gouvernement feront face volontiers à tout défi, se dévoueront loyalement et obtiendront des résultats de haute valeur pour répondre à la confiance du peuple.
Je servirai fidèlement mon peuple.
Je serai toujours près de vous.
Vous tous, habitants de l'arrondissement d'Uiju et de la ville de Sinuiju !
Habitants sinistrés de la province du Jagang et de celle du Ryanggang !
N'hésitez pas à faire part à l'organisation du Parti de vos difficultés, si vous en avez.
Je vous prie d'attendre le jour où vous mènerez une vie nouvelle dans un meilleur site.
Soyez en bonne santé, loin de toute maladie.
Unissons tous nos efforts pour triompher de la crise d'aujourd'hui.
Vive notre grand peuple !
Comment allez-vous ?
Dépaysés par la calamité naturelle subite, vous devez subir un grand nombre de difficultés et de souffrances.
J'ai été récemment témoin de votre situation sur le lieu d'inondation et pris des mesures d'urgence d'Etat dans le cadre du Comité central du Parti mais pourtant, à votre pensée, je n'ai pu avoir l'esprit calme.
Certes, tous les jours, on m'a rapporté plusieurs fois que tous les sinistrés jouissaient d'une vie plus que moins stable, mais je n'ai pu cependant me sentir un seul moment rassuré.
Me voilà de retour aujourd'hui sur le terrain pour me renseigner plus en détail sur la situation, prendre différentes nouvelles dispositions sur la réparation et arrêter d'importantes mesures d'Etat supplémentaires en votre faveur.
Voici déjà de nombreux jours que, frappés par un grand malheur subit, vous avez dû faire face à un cadre de vie irrégulier dans des demeures inconfortables. J'ai tant d'envie de vous consoler et je me plains de ne pouvoir vous aider autant qu'il faudrait.
Le pays entier s'est mis en branle pour accorder une aide sincère, mais je me sens débordé par l'angoisse et l'impatience à la pensée de l'impossibilité de vous affranchir tout de suite des souffrances subies en vivant sous des tentes improvisées, emplies d'humidité et dans des établissements publics peu équipés.
Et pourtant, je me sens un peu soulagé et grandement réconforté, à vous voir en bonne santé et sans l'air d'une quelconque peine.
Il est du devoir de notre Parti et de notre gouvernement de vous insuffler force et courage, mais, par contre, ce sont vous qui nous en donnez.
En effet, vous comptez toujours et mettez un grand espoir sur notre Parti et notre gouvernement, confiance qui s'avère absolue et inconditionnelle en ces heures de grave calamité. J'en suis vraiment reconnaissant et j'en tire une grande fierté.
En même temps, j'en viens à prendre plus conscience de mon devoir de faire davantage encore pour notre peuple si méritant, qui fait preuve toute sa vie d'une pure loyauté et d'un sens invariable du devoir mutuel en tenant fermement à notre Parti.
Je tiens d'abord, à cette occasion, à vous assurer que le Comité central du Parti et le gouvernement de notre République partageront en tout temps le sort des sinistrés que vous êtes.
Le peuple est la base et le pilier du Parti et de l'Etat, le point de départ et d'arrivée de toutes leurs activités.
Approcher le peuple et partager son sort d'autant plus dans les circonstances difficiles, tel est le mode d'existence et d'activités propre de notre Parti.
La Direction de notre Etat doit, quand le peuple est en proie à un sinistre comme en ce moment, se trouver sur le terrain des dégâts, le chantier de réparation.
Je vous exprime encore une fois mon profond sentiment de consolation et je profite de la présente occasion pour résumer les mesures les plus possibles à prendre par notre Parti et notre gouvernement pour favoriser le bien-être des sinistrés et réparer les dégâts.
En ce moment, toutes les activités du Parti et de l'Etat convergent vers la réparation des dégâts.
Les dégâts ont été relevés non seulement en ce lieu mais encore dans le bassin de l'Amnok dans les provinces du Jagang et du Ryanggang.
Pour assurer dans les meilleurs délais et au niveau suprême la réparation des dégâts, le Parti et le gouvernement ont décidé de consacrer d'immenses forces matérielles et humaines à la réparation des dégâts même au prix de régler en partie les importants projets de construction étatiques.
Rien n'est plus important et plus urgent en ce moment pour nous que de stabiliser la vie des sinistrés et d'arrêter des mesures de sécurité durable contre de nouvelles inondations éventuelles.
Parallèlement à l'effort soutenu pour ramener au plus tôt à la normale la vie des sinistrés, une enquête générale et minutieuse est en cours sur les dégâts subis, entreprise efficace préalablement menée pour effacer les traces du désastre et le secteur concerné s'active pour élaborer un plan de réparation scientifique.
Un effectif de quelque 130 000 bâtisseurs, formé notamment de militaires de l'Armée populaire et de jeunes civils, est réparti rien que dans la région sinistrée de la province du Phyong-an du Nord.
Une commission centrale d'Etat chargée de prendre les mesures pour la réparation des dégâts a été organisée, ainsi que des quartiers généraux locaux dans toutes les provinces pour commencer déjà à opérer, et le transport du matériel à l'usage de la réparation est déjà passé à un système d'urgence.
Notre objectif consiste à renouveler vos chers villages insulaires et toute la région nord-ouest du pays pour les rendre méconnaissables en faisant preuve d'une volonté énergique, en menant des opérations éclair, en mettant fidèlement en pratique le projet.
Camarades !
Tout le peuple s'est impliqué dans la réparation des dégâts, mais ces dégâts se révèlent trop grands pour qu'on puisse s'attendre à l'achèvement de la réparation des maisons des sinistrés et de nouvelles et la stabilisation de leur vie avant au moins deux ou trois mois.
Le plus important à faire entre temps par le Parti et le gouvernement est de prendre le plus de soin possible de la vie des sinistrés.
A cet égard, je consulte tous les jours les cadres dirigeants des organismes connexes.
Il faut établir un judicieux système de diffusion de journaux et d'autres publications et installer des appareils de télévision dans les familles et sur les lieux publics pour que tout le monde puisse entendre la voix du Parti ; de même, il faut prêter particulièrement attention à l'alimentation des sinistrés.
Le plus difficile problème posé dans la région sinistrée est celui de la vie et de l'éducation des enfants préscolaires et scolarisés.
Certains cadres dirigeants de notre gouvernement, peu expérimentés et insuffisamment formés, se contentent de se préoccuper des travaux de réparation et négligent purement et simplement les problèmes d'entretien et d'éducation des enfants préscolaires et scolarisés.
Il serait très inconfortable pour les enfants de vivre sous des tentes et d'habiter en commun avec d'autres familles dans les mêmes demeures jusqu'à l'achèvement de la réparation des dégâts. Pire encore, il va de soi que cette situation affecterait grandement leur éducation.
On constate aussi que les mesures de sécurité médicale se bornaient à la fourniture des médicaments et ne prévoyaient pas de fournir un service médical effectif.
J'ai fait une critique sur ce point en consultant hier les départements concernés du Comité central du Parti.
Aussi a-t-il été décidé de mettre en vigueur le système d'urgence consistant à emmener à Pyongyang tous les enfants, y compris les enfants d'âge scolaire, des familles sinistrées des provinces du Pyong-an du Nord, du Jagang et du Ryanggang pour les entretenir et les éduquer, pendant la réparation des dégâts, dans des conditions sûres et confortables fournies entièrement aux frais de l'Etat.
L'entretien, l'éducation et l'instruction des enfants, y compris les enfants d'âge scolaire, relèvent d'une affaire nationale de première importance qui n'admet aucune concession, quelles que soient les circonstances.
D'où la nécessité pour l'Etat de prendre entièrement en charge cette affaire pendant la réparation des dégâts.
En même temps, il est prévu d'accorder des bienfaits étatiques de valeur protectrice aux personnes âgées, aux personnes malades et physiquement diminuées, aux glorieux blessés militaires et aux mères de bébé à Pyongyang, jusqu'à la construction de nouvelles habitations dans la région sinistrée.
Selon des statistiques élémentaires, on compte parmi les sinistrés 2 198 enfants d'âge préscolaire, 4 384 enfants scolarisés, 4 524 personnes âgées, 265 personnes malades et physiquement diminuées et glorieux blessés militaires et 4 096 mères de nouveau-nés.
On comptera ainsi un total de quelque 15 400 sinistrés à emmener à Pyongyang.
Pour fournir cette assistance d'urgence étatique, le Comité central du Parti répartira lui-même des groupes d'orientation, pour s'occuper de ces sinistrés à Pyongyang dans l'hôtel 25-Avril et dans les bases d'entraînement aux revues.
On organisera des espaces d'éducation provisoire pour les enfants des sinistrés et constituera des équipes d'enseignement mobiles provisoires composées d'enseignants et d'éducatrices des écoles primaires, secondaires et des établissements d'enseignement préscolaire pour dispenser sans interruption l'enseignement à ces enfants à partir de la fin des vacances.
De même, on fera tout le nécessaire pour fournir suffisamment de céréales, d'aliments secondaires, d'articles de consommation courante et de médicaments aux sinistrés et organisera des troupes de service matériel et de service médical mobiles composées d'éléments bien préparés des unités de service et des hôpitaux importants de la ville de Pyongyang afin de leur assurer les meilleures conditions de vie prévues par les mesures d'entretien étatiques.
Certaines mères, je pense, peuvent avoir du mal à se séparer d'avec leurs jeunes enfants pendant quelques mois et d'autres personnes peuvent avoir de la difficulté à quitter leur région pour différentes raisons.
Il faut admettre les raisons personnelles, aussi pensons-nous mettre l'affaire sur le compte de l'intention et de la décision de chacun.
Mais, comme toute cette organisation a pour but d'aider un tant soit peu les sinistrés qui doivent avoir beaucoup de peine sur le lieu de catastrophe et d'alléger au maximum leur inconfort, je pense qu'ils peuvent compter là-dessus sans la moindre inquiétude.
Etant donné la primauté accordée à cette affaire d'importance étatique, le Parti et le gouvernement en assumeront l'entière responsabilité, prendront autant de soin que leurs propres parents et enfants de la santé et de la vie des sinistrés qui iront à Pyongyang, entoureront ceux-ci d'une attention particulière et d'une bonne volonté sincère pour qu'aucun malaise n'assombrisse leur figure ni leur cœur.
Même supposé que les sinistrés aient sauvé leurs biens familiaux, ils n'auraient pas de lieux sûrs où les garder. Voilà un autre problème.
Les sinistrés n'en parlent pas, mais ils doivent sans doute s'en préoccuper.
Il faut, par conséquent, pour conférer du confort aux sinistrés pendant la construction des nouvelles maisons d'habitation, mettre à leur disposition des lieux où se conservent de façon sûre leurs biens ménagers.
Cela fera du bien aussi aux sinistrés qui devront bénéficier de mesures protectrices à Pyongyang.
Camarades !
Nous devons retenir une fois de plus que la présente réparation des dégâts n'est pas un simple travail pour nous-mêmes, mais une âpre lutte contre l'ennemi.
Maintenant, les ennemis profitent stupidement de cette occasion où nous avons subi des calamités naturelles pour ternir l'image de notre Etat.
Il est important que les organisations du Parti et celles de travailleurs de tous les échelons, ainsi que tous les réseaux d'éducation et les habitants aient, par ce fait, une idée correcte des déchets humains de la République de Corée fantoche aux confins de notre territoire.
Les déchets médiatiques de la République de Corée fantoche taxent de tentative pour l'unité intérieure et de démonstration toutes les mesures prises par notre Parti et notre gouvernement pour les habitants des régions ayant subi récemment les dégâts d'inondation, les bienfaits socialistes en leur faveur et les belles coutumes communistes qui se manifestent dans toute la société ; et ils cherchent follement à porter atteinte à l'image de notre pouvoir et de notre régime en prétendant que le nombre de disparus des régions sinistrées est passé à un millier et que les autorités de renseignements ont saisi la chute de plusieurs hélicoptères en sauvetage et en répandant constamment ces données falsifiées.
De plus, ils sont allés jusqu'à faire courir des rumeurs selon lesquelles le 27 du mois dernier se sont tenues à Pyongyang des cérémonies consacrées à la fête de la Victoire, alors qu'il y a eu une perte en vies humaines dans les régions sinistrées.
Comme chez eux, on critique le gouvernement qui répond tardivement à toutes sortes d'accidents successifs et c'est la monnaie courante, peut-être leur intention est-elle d'invoquer des arguments absurdes diffamant notre réputation pour calmer le mécontentement de leur population et soulever l'opinion mondiale.
Lors de ma visite à l'unité aérienne qui vous a sauvés, j'ai dévoilé les détails du sauvetage, dont l'atterrissage d'urgence d'un hélicoptère en mission, et exprimé ma reconnaissance de ne pas dénombrer aucune perte humaine.
Les ennemis prétendent que ma réaction à l'information mensongère de leurs médias a pour objectif de dissimuler une lourde perte humaine.
Quel est leur but de faire de vous qui vous portez bien des disparus, des morts ? Evidemment !
C'est une propagande haineuse et une grosse provocation contre notre Etat, et un outrage à votre dignité.
J'ai une raison de parler de fausses nouvelles des médias de ce pays sal et ressens la nécessité de le faire.
Est-il nécessaire d'établir des données d'éducation à part ? Parce que ces faits vivants sont des données et matériaux éducatifs montrant la réalité et efficaces pour faire connaître combien les ennemis sont détestables, comment ils procèdent à la falsification et à la propagande politique fallacieuse complètement anachroniques pour ternir l'image de notre Etat, quelle est leur intention, pourquoi on les qualifie d'ennemis et de déchets.
Aucun pays dans le monde n'a de tels médias qui procèdent à la dénaturation extravagante des faits et à leur amplification.
Nous devons prendre bien conscience de leur nature.
Tout l'Etat est appelé, ces faits réels à l'appui, à avoir une juste conception de l'ennemi et à inspirer un sentiment contre celui-ci.
L'ennemi ne change jamais.
Il faut faire de cette occasion permettant de faire connaître qui est notre ennemi celle pour avoir une conception correcte de l'ennemi.
Ici sont présents les responsables de l'arrondissement d'Uiju et les cadres dirigeants des organismes du Parti et organes du pouvoir de la province du Pyong-an du Nord.
A cette occasion, je vais mentionner les tâches à accomplir par les organisations du Parti et organes du pouvoir des provinces pour la stabilisation de la vie des habitants des régions sinistrées et la réparation des dégâts.
Les maîtres s'acquitteront de leur rôle pour stabiliser le plus tôt possible la vie des sinistrés.
Comme vous l'avez vu de vos propres yeux, nombre de sinistrés sans abri de différentes régions, dont les provinces du Pyong-an du Nord et du Jagang, vivent à la belle étoile malgré la canicule, surtout sous la chaleur torride.
Dans le passé, quand un grand nombre de maisons d'habitation ont été détruites, nous en avons construit inconditionnellement de nouvelles pour les sinistrés ; maintenant, les habitants des régions sinistrées mettent une confiance dans notre Parti et mènent une vie, pleins d'optimisme.
Cependant, les organisations du Parti et organes du pouvoir des provinces ne doivent pas prendre à la légère la vie sous la tente des sinistrés qui ont perdu leurs foyers précieux.
Il leur convient de prendre des mesures rigoureuses pour approvisionner régulièrement les sinistrés en céréales, autres denrées alimentaires, matériau de chauffage et articles de première nécessité.
Les provinces, les villes et les arrondissements doivent assurer de façon responsable les besoins en céréales et en produits avec des approvisionnements en réserve et fournir rapidement les articles de secours offerts par l'Etat en vue de contribuer à la vie des sinistrés.
Il ne faut pas négliger même le moindre problème qui se pose dans la fourniture aux sinistrés, depuis la literie jusqu'aux articles de première nécessité, y compris articles hygiéniques, ciseaux, aiguilles et fil.
Une attention profonde doit être prêtée à la distribution de l'eau à usage quotidien.
Le problème d'eau se pose comme le problème le plus fondamental et élémentaire dans la vie humaine ; surtout, la fourniture de l'eau à usage quotidien dans les régions sinistrées où la retenue d'eau est polluée à cause de l'inondation est très imminente.
Les organisations du Parti et organes du pouvoir des régions concernées doivent éliminer l'idée de n'assumer que des titres provisoires et prendre des mesures rigoureuses pour fournir suffisamment de l'eau à usage quotidien jusqu'à la résidence provisoire des sinistrés.
L'insuffisance majeure dans les régions sinistrées est celle du secteur de la santé publique et de la prévention contre l'épidémie.
On doit aménager, en tenant compte du nombre des évacués, des bains publics, toilettes, dépotoirs et tuyaux d'écoulement, complètement munis de conditions hygiéniques, et les entretenir bien afin de tuer les sources pouvant provoquer toutes les maladies contagieuses.
Il faut mobiliser l'ensemble des médecins des régions concernées pour prendre soin de la santé des sinistrés avec un haut sens des responsabilités, maximaliser la fourniture de médicaments, dont ceux Coryo, et intensifier le travail antiépidémique.
On doit organiser et promouvoir énergiquement la réparation des dégâts destinée à faire atteindre à un niveau normal la production et l'ordre de la vie dans les régions sinistrées.
Il convient de procéder à un contrôle rigoureux de la sécurité des maisons d'habitation et des établissements publics et, sur cette base, d'en entreprendre promptement la réparation.
Il faut chercher à savoir en détail si la structure des édifices inondés s'est modifiée et que leurs bases seront stables, et veiller à ce que les dégâts secondaires causés par l'écroulement des établissements ne se produisent pas.
Il est important de distinguer l'édifice à construire et celui à réparer, d'établir les ordres de priorité et le plan de réparation et de donner la priorité à la construction et à la réparation de logements pour faire emménager les sinistrés.
En même temps, on doit faire avancer énergiquement la réparation des établissements publics et industriels ayant subi des dommages, surtout écoles, maternelles, hôpitaux, usines et entreprises, en vue d'assurer au plus tôt la vie socio-économique normale dans les régions concernées.
Il faut examiner en détail l'ensemble de la situation naturelle et géographique des régions sinistrées et l'état de protection de leurs rivages en vue de pousser, sur cette base, avec un calcul scientifique, l'élaboration de plans et les travaux de construction des digues et surtout, évaluer exactement les conditions du niveau d'eau maximal et construire des installations de protection contre l'inondation là où il le faut.
On se trouve dans la situation où on doit subir naturellement des dommages si l'eau se déverse en grande quantité dans le fleuve Amnok. Il faut profiter de cette occasion pour vaincre décisivement une telle faiblesse durable en vue d'éliminer totalement les sources de risque des dégâts d'inondation dans l'arrondissement d'Uiju et la ville de Sinuiju situés en aval de l'Amnok.
Il convient de réparer rapidement les infrastructures importantes des régions sinistrées, dont routes, chemins de fer, télécommunications et réseau d'énergie électrique.
Comme l'assurance de communications est pressante tant pour envoyer à temps sur place des personnels mobilisés pour la réparation, des équipements et des matériaux que pour donner aux habitants du lieu une vie économique libre, on doit ouvrir avant tout des routes et des voies ferrées de concert avec les unités de l'Armée populaire engagés dans cette entreprise.
Un effort doit être porté sur la réparation des télécommunications et du réseau d'énergie électrique pour satisfaire dans un temps record les besoins en la matière nécessaires à la vie des habitants et à la réparation.
Le secteur agricole doit réparer les dommages de façon responsable.
La présente inondation a submergé une large superficie de terres cultivées de plusieurs régions, mais il est appelé à redoubler d'effort, sans les abandonner ni perdre ses forces, et à arrêter des mesures rigoureuses pour prévenir l'extension des dégâts.
Il doit en tirer une leçon, trouver des éléments défectueux des retenues d'eau, des digues et des canaux et prendre des mesures sévères pour les réparer et renforcer rapidement, et adopter des mesures scientifiques et techniques destinées à améliorer la croissance des plantes agricoles dans les champs inondés.
Il convient d'examiner en détail l'état des stations de drainage et de pompage pour doubler leur capacité afin de protéger les terres cultivées contre l'inondation et de les faire fonctionner régulièrement à plein régime sur les plans scientifique et technique.
On doit donner la priorité au travail politique destiné à insuffler une foi aux cadres de base et aux cultivateurs des fermes agricoles et à les motiver et diriger efficacement et avec un haut sens des responsabilités les travaux de réparation des plantes agricoles ayant subi des dommages.
Et on poussera énergiquement les travaux de réparation des terres cultivées ensevelies et perdues.
Camarades !
Actuellement, nous sommes confrontés à la tâche de prévention de nouvelles calamités naturelles, tâche non moins sérieuse et impérieuse que la réparation des dégâts.
Depuis des années, les aléas climatiques catastrophiques entraînent des dégâts croissants chaque année dans le monde entier ; et même dans notre pays, aucune région n'est invulnérable aux inondations et aux typhons.
Négliger, dans ces conditions, la prévention contre les calamités naturelles en alléguant les particularités de sa région et en consultant les observations météorologiques est un acte dangereux et intolérable ; autant vaut mettre en jeu la vie de la population.
Les organisations du Parti et organes du pouvoir locaux doivent se reprendre et redoubler d'effort pour la prévention contre les nouvelles calamités susceptibles d'être causées par les aléas climatiques en le considérant comme une nécessité vitale et parvenir à cette fin.
Dans l'immédiat, il leur revient d'instaurer un système prompt et judicieux de communication des prévisions météorologiques, et, à la fois, d'établir, dans tous les secteurs et unités d'activité locaux, une discipline, un ordre et un système selon lesquels agir pour prévenir tout dégât pouvant provenir des pluies fortes et des typhons prévus.
Les actuels dégâts d'inondation ont mis en relief l'importance, dans la prévention contre les calamités, de resserrer les liens et coopération entre les régions et domaines.
Dès l'apparition d'une crise, les régions du pays resserreront leurs liens pour échanger en temps opportun les informations sur les facteurs catastrophiques, les contrôler et gérer activement, et surtout, dans le cas de grandes pluies et inondations éventuelles, toutes les unités d'activité qui s'occupent des centrales électriques et des barrages de réservoir d'eau doivent obéir inconditionnellement au système central unifié d'administration des eaux.
Il importe de renouveler le système étatique d'administration des eaux et de mettre sur pied l'organisme spécialisé nécessaire pour établir et pratiquer une politique unifiée et l'appliquer dans les domaines différents pour toutes les régions du pays depuis leur alimentation en eau potable jusqu'à la prévention contre les inondations, la sécheresse et autres catastrophes, c'est-à-dire instaurer un système conjoint d'administration des eaux.
Ces inondations nous ont donné la leçon qu'il est impérieux de redynamiser les organismes d'administration des barrages dans leur rôle et d'établir au plus tôt un système de commandement conjoint et de le rendre scientifique.
Les actuels organismes chargés de la prévention contre les dégâts ne font que de dresser des statistiques, ne valant rien par conséquent.
Ce n'est qu'un aspect de l'attitude irresponsable de nos cadres dans leur travail. La persistance de leur mentalité sclérosée avec leur méthode de travail formaliste ne peut servir à rien, aussi nombreux que soient les organismes chargés de prévention contre les calamités.
Il convient d'étudier la question de savoir comment établir une période d'alerte contre les inondations pendant la saison des grandes pluies, comment diriger de façon unifiée les unités d'administration des eaux, organisées par secteur et région, et comment faire fonctionner le système de prévention contre les inondations.
Il faut en même temps établir un système conjoint plus scientifique pour la prévision des inondations.
Dans le bâtiment, comme je l'ai déjà souligné, le manque de vigilance à l'égard des pires éventualités finit par entraîner de graves catastrophes.
Tant à construire de nouvelles maisons, il faut construire des maisons de haute valeur qui puissent durer 50 ou 100 ans après avoir estimé la sécurité géographique naturelle et pris des mesures strictes pour la prévention contre les calamités en vue d'éviter les nouveaux dégâts.
A cet effet, il faut déterminer judicieusement les emplacements des constructions en prenant pour critère principal l'appréciation de la sécurité, élaborer au mieux les plans des constructions en tenant compte amplement du confort et des besoins de la population, augmenter davantage les besoins quantitatifs en matériaux de construction de tous les appartements et rehausser le sens des responsabilités des constructeurs pour assurer une haute solidité aux bâtiments.
Dans la construction des logements, la vitesse de même que la qualité sont des facteurs importants, mais la modernité n'est pas moins importante par rapport au haut niveau de civilisation de notre peuple.
Il faut dessiner et construire de façon variée et particulière tous les logements pour qu'ils mettent en valeur l'esthétique moderne et les particularités de la région et du village.
Je tiens à souligner tout particulièrement qu'il faut absolument bannir la pratique erronée consistant dans la solution facile : démolir tout simplement, sans aucune évaluation exacte, les logements existants et en construire de nouveaux à la place de façon approximative.
Pour faire face à toute crise, il faut donner quotidiennement aux habitants l'enseignement requis.
Il convient de mener un travail substantiel pour rehausser la conscience des habitants pour faire face à toute crise, d'étudier et de déterminer avec précision les lieux sûrs et le guide d'action pour évacuer les habitants lors d'une crise, et de mener un travail intense pour mettre en réserve les moyens de sauvetage indispensables pour les circonstances d'urgence variées.
Dans toutes les régions du pays, il faut réviser les capacités de prévention contre les calamités naturelles pour trouver et combler à temps les défauts relevés, découvrir et éliminer les lieux dangereux en prévision des pires situations, notamment les pluies diluviennes, les inondations, les typhons et les raz-de-marée, et mener à bien l'aménagement des montagnes et la régularisation des cours d'eau.
Camarades !
L'énorme tâche de réparation des dégâts qui doit poser un jalon dans l'allègement des souffrances du peuple et l'amélioration de son bien-être et changer la région exige un sens particulièrement aigu des responsabilités des cadres des instances locales du Parti et du pouvoir.
Tous les cadres sont invités à soutenir avec bonne volonté la population sinistrée et à partager joie et souffrance avec elle.
Le respect et le dévouement oblatif envers le peuple sont obligatoires à nos cadres qui doivent s'attacher davantage à leurs obligations quand ils le voient dans le malheur.
En particulier, les permanents du Parti doivent pénétrer les masses nouant des liens étroits avec elles, faisant bloc avec elles, pour les engager dans la réparation des dégâts.
Pour terminer, je tiens à insister pour qu'on se mette en garde contre les déviations dans l'aide accordée à la population sinistrée.
En ce moment, toutes les régions du pays, sans parler du Comité central du Parti, du Cabinet, des ministères et des organismes du niveau central se livrent à l'assistance aux sinistrés.
Cette assistance doit se faire selon le principe du consentement au lieu d'être organisée ou imposée par en haut.
Dans le passé, quand une calamité naturelle, dont les inondations, se déclarait, des organismes, entreprises et organisations de travailleurs faisaient la collecte de biens d'assistance en définissant même les espèces et les quantités à livrer et des cadres, poursuivant les honneurs, organisaient exprès cette assistance pour collecter des biens à fournir aux sinistrés.
Il est erroné d'aller jusqu'à surcharger le peuple sous prétexte qu'il s'offre à aider sans murmurer les sinistrés parce qu'il le considère comme son devoir légitime.
Une telle assistance ne vaut pas ce que veut dire ce mot.
On intensifiera le contrôle et la direction pour que l'assistance se fasse dans toute la société selon le principe du consentement, de sorte qu'elle mette en évidence notre coutume sociale de partager réellement le sort de ceux qui sont en proie d'une douleur ou d'une tristesse et de les aider.
En même temps, un contrôle serré sera exercé, d'une part, pour qu'on enregistre, répartisse et fournisse équitablement et rationnellement le fonds et le matériel d'assistance afin qu'ils servent efficacement à l'amélioration de la vie des sinistrés et à la réparation des dégâts et, d'autre part, contre les pratiques négatives telles que la manifestation de la tendance à se prévaloir, à détourner et à s'approprier.
De nombreux pays et organisations internationales ont fait parvenir leur intention de nous fournir une aide humanitaire.
Je les en remercie.
Mais dans tous les domaines et toutes les voies des affaires d'Etat, nous tenons en priorité au mode de règlement consistant à s'appuyer sur la confiance absolue dans le peuple et sur nos propres forces.
Dans les actuels travaux de réparation des dégâts, le Comité central du Parti et le gouvernement prennent appui d'abord et avant tout sur l'ardeur patriotique et la vaillance de notre peuple et sur les potentialités de notre pays.
Comme il a été de même jusqu'ici, nous faisons cas plus que tout de notre confiance dans nos propres forces et mettrons en valeur la force et l'intelligence du peuple pour résoudre tous les problèmes ; et nous continuerons ainsi à accroître sans cesse les capacités de notre pays pour nous ouvrir la voie à suivre par nos propres moyens et efforts.
Ce principe sera respecté principalement au fur et à mesure de l'avancement régulier, sous la direction unifiée et efficace de notre gouvernement, de tous les travaux prévus grâce à la mobilisation de toutes les forces étatiques pour la réparation des dégâts.
Camarades!
La capacité de mobilisation de tout l'Etat et de tout le peuple, voilà qui nous permet de disposer de la clé d'une victoire certaine dans la réparation des dégâts.
Pour s'acquitter de la tâche historique que nous nous sommes assignée nous-mêmes au nom de notre cher peuple, au nom de notre avenir, le Parti et le gouvernement feront face volontiers à tout défi, se dévoueront loyalement et obtiendront des résultats de haute valeur pour répondre à la confiance du peuple.
Je servirai fidèlement mon peuple.
Je serai toujours près de vous.
Vous tous, habitants de l'arrondissement d'Uiju et de la ville de Sinuiju !
Habitants sinistrés de la province du Jagang et de celle du Ryanggang !
N'hésitez pas à faire part à l'organisation du Parti de vos difficultés, si vous en avez.
Je vous prie d'attendre le jour où vous mènerez une vie nouvelle dans un meilleur site.
Soyez en bonne santé, loin de toute maladie.
Unissons tous nos efforts pour triompher de la crise d'aujourd'hui.
Vive notre grand peuple !